And I need you, and I miss you...(PV Lavi)

Il voyait le soleil se lever, faiblir, puis la lune le succéder. Il aurait été incapable de dire depuis combien de temps il était là. Le temps avait tellement passé qu'il avait arrêté de le compter, tout ce qu’il savait c’est, qu’à son goût, une éternité était passée, et il n'avait toujours trouvé aucun moyen de sortir de cette prison. Les gens passaient devant sa cage sans le voir, et il avait fini par arrêter d'essayer de ronger un des barreaux. Il se contentait de s'asseoir au fond, enfin si on peut appeler ça un fond, on va simplement dire qu'il n'était pas collé aux barreaux de devant, mais simplement à ceux de derrière. La cage était tellement petite qu’il ne pouvait même pas allonger ses jambes, il restait en permanence assis, sans pouvoir se coucher. Le bruit de la sonnette qui résonnait quand on ouvrait la porte lui donnait envie de vomir, de par le comportement qu’elle déclenchait chez les neko, que par son bruit horriblement aigu qu’il lui faisait mal aux oreilles.

La journée était déjà bien entamée, et les vendeurs avaient pris leur pose déjeunée, fermant le magasin pour le midi. Il regardait l masse de gens passer devant la vitrine, les enfants s’arrêter pour regarder ses choses qu’ils trouvaient bizarres avec leurs oreilles et leurs queues, posant tout un tas de questions à leurs parents qui leur répondait un regard rempli de haine en évoquant ces « esclaves », même si quelques exceptions confirmaient la règle, et que certains expliquaient à leur enfants, sous le regard toujours aussi haineux des autres, que les nekos n’avaient rien fais de mal, et que c’était injuste de les enfermer ainsi. Le temps passait encore, et le magasin ré ouvrait, la pause déjeuner des employés était fini, il fallait maintenant songer à nourrir les nekos. J’ai dis songer, ne, pas le faire... Vu leur comportement ils pouvaient attendre demain pour avoir à manger, peut être, enfin, pour ce que ça importait à Miya’, il s’en fichait, de toute façon, nourriture ou non, il ne mangerait rien.

Les bruits de la porte reprirent de plus belle, suivis par des cris d’enfants qui faisaient un caprice pour avoir un neko, les nekos eux même essayant de se faire adopté, ou les quelques plus courageux qui n’étaient pas habitués à se soumettre aux humains, griffant tout humain qui s’approchait trop de lui. Bien sûr, son sors étais décidé très peu de temps après : centre de dressage, coup ou mort si il avait trop fait de dégâts. Quelques personnes s’arrêtaient devant lui, mais l’idée de l’acheter s’en allais souvent rapidement de leur esprit : il grognait et montrait les dents, le faisant passer pour un neko potentiellement dangereux, histoire de ne pas tomber sur quelqu’un semblable à son ancien maître. Dire qu’il connaissait enfin la liberté après tant d’année où il était resté enfermé, il se retrouvait de nouveau en cage après à peine un an. Miya’ ferma les yeux, bien décidé à dormir un peu, après avoir passé une nuit blanche suite aux miaulements de ceux qui voulaient sortir, ou les plus jeunes qui avaient peur du noir.

Le jeune garçon avait encore une fois dormis trop sur le moment et alors se décida a se lever pour ne pas encore retomber dans le sommeil afin de se diriger vers la douche pour en prendre une très froide et là Lavi fut très vite entièrement éveiller, ensuite la tenue comme toujours après une douche avec une veste et une chemise noir accompagné d'un pantalon gris, avec aussi des genre de grande chaussures noir. Il descendit ensuite dans la cuisine et se pris un café bien serrer pour se garder en forme en prenant en même temps la clé de sa voiture de sport noir pour aller en ville se changer les idées, alors le voila dehors et monta dans sa voiture direction la ville.

Il avait pourtant déjà acheter un néko du nom de Sinoshu sans vraiment savoir pourquoi son instinct le conduit encore une fois dans la direction de la boutique avant d'entré et prendre la direction des cages de néko mâle pour voir les genres et se stoppa devant une cage ou dormais un jeune néko. Lavi pensa sur le moment sans lâcher du regard le néko :

*Il est vraiment pas mal, peux être que ferais un bon compagnon pour mon autre néko se serais bien pour lui.*

Le jeune homme regarda un moment le vendeur et donc ensuite le néko ne cherchant pas a le réveiller et puis savait très bien qui le sentait proche de lui, alors serais peux être encore là pour un moment si réagis pas ?

S’agitant légèrement, il se réveilla en sursaut au moment où sa tête frappa violement le "haut" de la cage, il avait mais il s’était quand même fait mal. Il avait rêvé, ou plutôt cauchemarder, le début n’avais rien d’un cauchemar, il était dans une forêt ressemblant à celle où il s’était endormis un jour, il y a bien longtemps, en plein après-midi, le chant des oiseaux comme bruit de fond. Puis, au fur et à mesure que la nuit tombait et que lui avançait, les arbres devenaient peu à peu nus de toutes feuilles et grisonnant, avec des formes assez effrayantes, le cliché type de la forêt dans les films d’horreur en somme. D’un seul coup, un cri aigu fendit le silence angoissant qui régnait, et sa vue se tintait de rouge. Se frottant les yeux énergiquement, un rire sadique rompit à nouveau le silence, et quand il récupéra enfin l’usage de ses yeux, ses poings couvert du sang qu’ils venaient de ressuyer, le corps d’une femme gisait devant lui, et plus loin, un homme tenait un couteau dans ses mains, taché de sang. Cet homme… Il le connaissait, sa tête lui était malheureusement familière. Son ancien maître… Miyavi se retourna et se mit à courir le plus vite qu’il put, mais l’homme le poursuivait toujours. Sans même s’en rendre compte, il était retourné au point de départ, où, penché sur le corps de la femme, un homme pleurait en hurlant sa haine, avant de tourner la tête vers lui. Grâce, ou plutôt à cause de l’illogique « magie » des cauchemars, son maître disparut, et le couteau arriva jusqu’à ses mains. Comme c’était prévisible, l’homme se leva et s’approcha de lui. Cette tête aussi, il la connaissait, même si la dernière fois qu’il l’avait vu, il avait 8 ans, il reconnaissait bien la tête de son frère plus vieux, bien qu’aidé par le fait qu’ils aient exactement la même. Il paniqua alors, pendant que le reflet de son frère devenait petit à petit le sien. Il tendit alors la main vers l’Autre lui, et au moment où sa main effleura sa joue, un miroir invisible se brisa, le transperçant de toute parts. Le noir se fit tout autour de lui, un espace infini noir, taché de sang de partout, il avait beau courir, il ne voyait aucune sortie, ni aucune lumière.

C’est à ce moment là qu’il avait "sauté" et s’étais cogné. Sans même savoir comment vu que le toit de la cage était à peu près lisse, il avait du s’ouvrir la tête, constatation faites grâce au mince filet de sang qu’il sentait couler puis atterrir sur le coin de ses lèvres et finir sa course dans son cou où il fut absorbé par le simple t-shirt qu’il portait. Sa langue lécha machinalement le sang au coin de sa lèvre, bien que pas extrêmement bon, cela lui permettait de ne pas finir le t-shirt rouge jusqu’à ce qu’un vendeur s’en aperçoive et le punisse pour s’être sali (surtout que l’homme devrait laver le t-shirt…) Il bu alors sans rechigner la moindre goute de sang qui continuait de couler, frottant son t-shirt dans l’espoir de faire partir la tâche rouge, bien que ça soit en vain.

Dans son sommeil agité, il n’avait pas senti la présence de l’homme qui se tenait maintenant devant lui. Un humain. Voir qu’il le regardait le surpris, avant de l’inquiété. Il ne le connaissait pas, il ne savait pas ce qu’il serait capable de lui faire, même maintenant. Il avait remarqué qu’avaler son propre sang dégoutait une grande partie des humains. Sans montrer aucune expression, il poussa faiblement sur ses jambes pour se caler le plus possible au fond, paniquant intérieurement à la simple idée que l’humain s’approche encore un peu.

Essayant de se changer les idées, il pensa à la première chose qui lui vint à l’esprit : son cauchemar. Tout compte fait, il ne savait as trop si il préférait penser à ce qui se passait autour de lui ou ça. Mais ça l’intriguait, ce cauchemar ne voulait sans doute rien dire, mais il était incapable de s’enlever de l’esprit l’image de son frère pleurant cette femme qu’il ne connaissait pas mais à qui il avait l’air de tenir énormément, plus même qu’a son frère. Une unique larme coula le long de sa joue, et quand il s’en rendit compte, il chassa toute pensée concernant son rêve pour se mettre à fixer l’humain, le détaillant sans trop s’en apercevoir.

Lavi ne savais vraiment pas quoi faire après tous ne voulais pas le réveiller non pus pour alors attendre sans parler qu'il se réveille, mais il faut un peu surprit de le voir sursauter comme cela avec après du sang qui coulait de sa tête. Le jeune homme ne bronchais toujours pas regardant encore le néko qui se recula après un moment et puis Lavi lui sourit quand même sortant un mouchoir le passant par la cage pour lui dire avec une voix très calme :

"Tiens, se sera peux être mieux que de boire ton sang et puis trop tard si tu voulais pas salir ton T-shirt aussi."

Il posa le mouchoir si voulais le prendre ou non après se serais a lui de décider aussi pour alors se mettre a son niveau, le jeune homme ne le quitta pas des yeux encore une fois pour rajouter par la suite :

"Je me nomme Lavi et voudrais savoir si tu voudrais venir avec moi en dehors de l'animalerie en faite. Mais avant accepte tu de me dire comment tu te nomme dis moi ?"

Le garçon était peux être pas vraiment sur qu'il accepte, mais voulais quand même essayer de savoir si oui ou non allais venir avec lui étant toujours très doux avec les nékos.

Quand l’homme tendis la main vers lui, Miyavi se crispa d’abord, pour ensuite se détendre légèrement, toujours sur ses gardes, lorsque qu’il vu que l’humain ne faisait que poser un mouchoir près de lui. IL ne bougea plus pendant quelques minutes, jugeant la situation. Sa main se dirigea vers le mouchoir, qu’il prit, avant de le porter à quelques centimètres de son nez, reniflant le papier. N aurait pu le trouver paranoïaque, mais le simple fais de savoir qu’il était un neko et que le mouchoir venait d’un humain suffisait à comprendre : les humains et les nekos se détestent, en général, dans les deux sens. Les humains parce qu’ils trouvent les nekos pathétiques et justes bon à leur servir d’esclaves, le nekos, eux, de les avoir réduits à l’esclavage. L’homme aurait pu le tuer qu’on lui aurait seulement demandé de rembourser le prix de la marchandise perdue, tuer un neko ne consistait pas un meurtre pour eux.

Une fois sûr qu’aucun danger ne provenait du mouchoir, il l’humidifia légèrement avec sa langue, frottant le sillon de sang sec sur son cou, puis sur son menton. Il s’attaqua ensuite à la joue, puis le front, jusqu’à remonter dans ses cheveux où il trouva la plaie. Il posa le mouchoir anciennement blanc dessus, puis appuya légèrement pour faire stopper le saignement. Il n’avait pas répondu à l’homme, même pas par un petit son, et il appréhendait légèrement sa réaction. Continuant de le fixer, il écouta avec attention la suite de ses paroles. Direct était un mot qui avait l’air de lui convenir, il allait droit au sujet sans tourner autour du pot. Il se nommait donc Lavi ? Mais ce qui le surpris le plus est qu’il lui demande si il voulait venir avec lui, c’était très rare que des humains leurs demandent leurs avis avant des les emmener, généralement ils les choisissaient sans rien leurs demander. Il décida quand même de lui répondre… un peu.

… Je m’appelle Miyavi…

Laissant une courte pause, il cherchait sa réponse à la question. Etais-ce vraiment une question ou bien avait-elle été posée juste comme ça, sans qu’on lui demande réellement son avis ?

… Ai-je vraiment le choix ? …

La vraie question était celle là, qui lui disait que, quoi qu’il dise, il ne le prendrait pas avec lui de toute manière. Mais après tout, il n’avait pas l’air méchant. A peine cette pensée eue effleurée son esprit, il s’empressa de la chasser. Il avait trop fait confiance par le passé, et c’était trop fié aux apparences, et il en avait trop souffert. Et si cet homme était comme presque tous les autres ? Son expression neutre le quitta, et à sa place vint une expression inquiète, presque paniquée. Son côté peureux et soumis était en train de reprendre le dessus, malgré tout les efforts qu’il faisait. Il ouvrit la bouche sans qu’aucun son n’en sorte, il n’avait rien à dire, rien à ajouter. La seul chose qu’il aurait pu ajouter dans son état était un désolé pour éviter de fâcher l’humain, mais il se retenait. Il sentait les regards pesants des nekos autour de lui, agrandissant son malaise, mais n’en laissant (presque) rien paraître.

Il avait donner le mouchoir pour qu'il essuie le sang quand même avant de reculer un peu pour le voir prendre le mouchoir le sentant un peu, alors Lavi se mit a lui sourire pour le regarder après un moment se mettre a doucement passer le mouchoir sur le sang. Le jeune homme pus l'entendre, après avoir fini lui dire qu'il se nommer Miyavi afin de rajouter par la suite si avait vraiment le choix d'aller avec lui. Lavi avança un peu pour se remettre a son niveau et lui répondit très vite par la suite :

"Tu a un très beau prénom Miyavi et pour te répondre je demande toujours a un néko qui me plait si voudrais venir avec moi, alors après tous dépend de lui si vraiment a envie de venir avec moi alors le prend sinon bah rien. Je suis pas une personne qui prend de force un néko qui a pas envie de moi comme maitre."

Lavi était assez sincère en faite disais la vérité comme toujours, alors il resta a moitié plier pour attendre une réponse de la part du néko en face de lui pourquoi se mettrais a forcer une personne qui voulais pas de lui comme maitre aller pas lui demander non pus comme pourrais pas répondre.

Miya’ ne savait plus trop quoi penser. Quand l’humain, qu’il ne se décidait toujours pas à appeler par son prénom, s’était avancé, la première réaction avait été de pousser sur ses jambes pour rester le plus loin possible de lui, jusqu'à ce qu’il se rende compte qu’il ne lui ferait aucun mal, ou du moins pas sur le moment présent. Il avait donc relâché la pression qu’il exerçait sur les barreaux et avait écouté ce qu’il avait à lui dire. Sa phrase le gênait un peu. IL demandait toujours ? Combien avait-il de nekos pour pouvoir dire ça ? Mais, il avait l’air sincère, et cela l’effrayait. Il avait toujours eu cette idée que les seuls humains qui l’approchaient voulaient tirer quelque chose de lui, mais jamais on ne lui avait réellement demandé ce que lui voulait. Ce sentiment de faire face à quelque chose d’inconnu venant de ceux qu’il haïssait l’effrayait.

Mais après tout, pourquoi pas ? Il ne décelait en lui aucun mensonge et aucune méchanceté, même si il n’avait pas passé beaucoup de temps avec lui et qu’il était sans doute trop tôt pour en juger. Et puis, de toute façon, si il s’avérait ne pas être comme il se montrait en ce moment, il serait toujours plus facile de fuir une maison, il avait bien réussi une fois, avec beaucoup de chance, certes, mais il serait sans doute capable de le refaire encore une fois, que de fuir cette cage trop petite dans ce lieu tout le temps surveillé… Et si il était réellement quelqu’un de bien, ne serait-il pas mieux dans une maison au chaud, avec plus d’espace que dans sa prison ?

Ayant fermé les yeux le temps de penser, oubliant que cela pouvait être dangereux, il les rouvrit, faisant face au visage de l’humain qui n’avait pas bougé et était toujours e face de lui. Se mordant la lèvre inférieure avec sa canine, réfléchissant une dernière fois, bien conscient qu’il était en train de décider de sn sort, il desserra la mâchoire en sentant (encore) une goute de sang perler, pour ouvrir doucement la bouche et déclarer faiblement sa réponse.

… Oui… Je veux bien…

Il ne pouvait plus revenir en arrière, mais au moins, il pourrait sortir d’ici, respirer l’air libre qu’il n’avait pas sentit autrement qu’à chaque fois que quelqu’un ouvrait la porte. Enfin, si l’humain avait toujours l’intention de l’adopter, il aurait très bien pu s’être lassé et avoir changé d’avis en voyant le temps qu’l avait prit à répondre. Miya’ se redressa légèrement, lâchant le mouchoir qu’il posa à côté de lui, ne sentant plus le sang couler. Puis, il releva la tête vers l’humain, attendant patiemment sa décision.

Lavi ne bougeait toujours pas d'un pouce pour se demander si allait dire oui ou non comme d'autres avant lui pour se mettre a le regarder encore et toujours dans les yeux l'air de rien, peux être qu'il devrait chercher un autre se disant qu'il allait lui répondre non comme déjà avait l'air d'avoir eu peur de lui. Il fut un peu surprit sur le coup entendant que Miyavi acceptait de venir avec lui répondant alors par la suite avec un sourire vrai pas un faux comme d'autre maitre peux être :

"Je suis ravi que tu accepte de venir avoir moi, tu sera très bien traiter avec moi tu a ma parole et quand je dit un truc comme ça après tous je dis vrai."

Il se mit a sourire encore une fois pour faire signé au vendeur et demanda le prix du néko, puis le paya très vite laissant alors par la suite le vendeur payer se mit a ouvrir la cage de Miyavi. Le jeune homme lui tendis alors la main pour l'aider a sortir de la petite cage si on peu dire, puis après alla avec lui vers la sortit pour regarder le soleil encore haut dans le ciel et dit avec un sourire :

"Tu voudrais aller te balader dans un coin précis ou faire un truc que tu aimerais ou pas Miyavi, puis si tu a des questions a me poser hésite pas hein."

Lavi le regardait encore un peu attendant une réponse ou une question de sa part aussi.

Donc, ça y est, il sortait ? Enfin ? Le fait de savoir qu’il allait enfin pouvoir sortir de sa minuscule cage, respirer de l’air frai, mais surtout, pouvoir marcher. Il ne s’était pas tenu sur ses jambes depuis qu’il était là, elles étaient restées pliée contre son torse, et son dos était resté courbé à cause de la hauteur extrêmement petite de la cage. Et puis, sans se soucier de sa conscience qui lui criait de se méfier, qu’il était humain, il n’arrivait pas à croire qu’il jouait la comédie, tout était sincère chez lui, son sourire, ses paroles, et même ses promesses. Il avait aperçut la surprise dans ses yeux quand il avait dis oui, ils avaient du être au moins surpris autant l’un que l’autre.

Il le regarda s’éloigner sans bouger puis parler avec le vendeur. D’où il se trouvait, il entendait tout ce qu’ils se disaient sans même vraiment y faire attention. Quand il vit le vendeur jeter un coup d’œil vers lui pour voir de quelle "saleté de bestiole" il allait être débarrassé, le regard de ce dernier se fit dégouté, sûrement le sang sur son t-shirt, ainsi qu’un peu autour de sa bouche vu qu’il l’avait avalé. Il ne prit même pas la peine de l’essuyer, ça partirait tout seul.

Quand la cage fut enfin ouverte, il hésita à prendre la main de l’Humain. Tendant sa main tremblante vers la sienne, il la serra délicatement, surtout faiblement, et se laissa tirer jusque dehors la cage. Ses jambes se mirent à trembler violement, il du s’appuyer sur le dessus de sa cage pour ne pas tomber, ses propres jambes ne supportant plus son poids. Une fois sûr qu’il ne tomberait pas, il se lâcha et se tenta à faire un pas, puis deux. Suivant son "maître", même si il était plutôt réticent l’appeler comme ça, il sortit enfin de cet enfer, respirant l’air frai, "admirant" le paysage assez civilisé, protégeant ses yeux du soleil qui tapait assez fort, et qu’i n’avait plus l’habitude de voir.

Il réfléchi à la proposition de Lavi, il ne savait pas trop quoi faire, pour le moment il avait plus envie de marcher, le besoin de se défouler s’était accumulé, et maintenant qu’il lui était possible de le faire, il comptait bien en profiter, n’importe quoi lui suffirait, tant qu’il pouvait bouger. Il haussa alors les épaules, relevant la tête vers l’humain, qu’il se permit de détailler un peu plus que dans sa cage, voyant mieux de là où il était. Une fois fini de voir à quoi il ressemblait, il mémorisa son odeur, on ne savait jamais, il pouvait peut-être en avoir un jour besoin. Puis, il lui répondit, trouvant que le haussement d’épaule ne suffisait pas.

A vous de voir…

Il était a présent dehors a attendre que le néko lui trouve un endroit ou peux être aller avant de l'entendre donner une réponse assez direct quand même sur le coup et puis se mit a son tour a chercher, vraiment pas de lieu précis dans sa tête et puis répondit par la suite :

"Peux être aller aux sources chaudes ou dans un autre endroit moi je sais pas trop non pus tu me pose une colle là."

Le jeune Lavi lâcha un soupire sur le coup pour alors le regarder et deviner qu'il voudrait pas l'appeler maitre, alors comme si avait lu en lui se mit a dire après un instant :

"Tu es pas obliger de me nommer maitre, juste Lavi si peux te faire plaisir Miyavi."

Il se mit a sourire pour ouvrir la porte de sa voiture et attendit qu'il monte dedans pour aussi attendre un lieu ou pourrais aller quand même se changer les idées.

[Donc tu répond et voila après fini xd]

Miya’ n’avait vraiment aucune idée d’endroit où ils pourraient aller, maintenant qu’il était sortit, il s’attendait à pouvoir profiter de sa semi-liberté pour rattraper toute cette vie qu’il avait perdu enfermée. Pour cela, encore fallait-il que son maître ne le laisse pas captif, il n’avait pas encore confiance en lui, et ça mettrait sûrement beaucoup de temps avait qu’il n’arrive à commencer à faire confiance. Perdu dans ses pensées, il ne s’était pas rendu compte que depuis 5 minutes il fixait le sol. Il redressa alors la tête, regardant l’humain, avant d’hausser encore une fois les épaules, ne réfléchissant plus vraiment à un endroit.

" C’est à vous de voir… "

Il ne savait pas quoi dire d’autre, il avait une impression de manque horrible, comme si il lui manquait une partie de lui-même. Certes, le manque de drogue se faisait sentir, mais il avait réussit à le maîtriser quelques peu. Il faudrait d’ailleurs qu’il se débrouille pour que son maître ne soit pas au courant, il ne savait pas quelle serait sa réaction si il venait à l’apprendre. Mais ce besoin n’était pas celui là, il le savait parfaitement. Il avait cette sensation d’avoir oublié quelque chose d’important, de le savoir et d’en être persuadé, mais de ne pas réussir à se rappeler quoi. Tout en marchant pour suivre son maître jusqu’à, supposait-il, sa voiture, il continuait de réfléchir à ce qu’il pouvait bien avoir oublié, et ce s’il pouvait le faire avant d’être partit pour aller il ne sait où, ce serait pas mal. Puis, d’un seul coup, il sut ce qu’il avait oublié, redressant la tête d’un coup en sursautant. Sans même hésiter, il se retourna et partit en courant. Il n’avait pas l’intention de se sauver, juste de retourner à l’animalerie. Il courait le plus vite qu’il pouvait, même si il avait beaucoup de mal, ses jambes encore tremblantes. Il rentra dans l’animalerie complètement essoufflé, s’attirant les regards de tout les gens présents vers lui qui retournèrent vite à leurs occupations. Il se dirigea vers le vendeur tenant la caisse.

" Ne… Vous aviez dis que vous me rendrez mon sac quand quelqu’un m’achèterait… "

Le vendeur soupira, agacé, et se dirigea vers l’arrière de la boutique, revenant quelques secondes plus tard avec un sac à la main. Il le donna à Miya’, qui lui souffla un vague merci, avant d’ouvrir le sac contenant ses affaires. Il plongea sa main dans le sac, pour finalement en ressortir un ours en peluche qu’il sera contre lui, sortant de la boutique et retournant voir Lavi. Quand il arriva au niveau de son maître, il s’inclina légèrement en avant, bredouillant.

" Excusez-moi… Je… J’avais oublié ça… "

Il se redressa, et s’approcha de la portière, hésitant légèrement. Il préféra quand même monter devant, si ça ne plaisait pas à l’humain, il irait alors derrière, mais il restait là pour le moment. Il ouvrit la portière, faisant attention à ne rien abimer, il posa son sac par terre, gardant toujours son ours contre lui. Il refusait totalement de s’en séparer, et il se demandait encore comment il avait put l’oublier. C’était un souvenir de son frère, lui et Miya’ avaient eu chacun un ours pour le cinquième anniversaire, lui un blanc, son frère un noir. Le jour où ils avaient été vendus, ils les avaient échangés comme souvenirs. Il avait réussi à le conserver tout ce temps, étonnamment, personne n’avait cherché à lui enlevé. Il s’assit alors dans la voiture, s’attachant, puis il répondit enfin à la phrase que son maître lui avait dit avant qu’il ne s’en aille en courant.

" D’accord… "

» Quand on a plus le choix.. (PV : Lavi) [TERMINE]