[strike]Naoshige Yokai[/strike] Shuichi Kuchi

| | VO T R E | | H U MA I N ( E ) | |

Histoire: Il est né dans cette ville il y a de cela 17 ans à présent, d’une mère japonaise et d’un père allemand, d’où ses yeux typés japonais et occidentaux. Né, chez lui, il passa ses premiers jours dans la chambre de ses parents, qui n’avaient pas voulu aller à l’hôpital, sa mère s’étant simplement fait aidée d’une amie de la famille, sage-femme. Il évita quand même de près l’hôpital, étant trop petit, mais la sage-femme leur avait assurée qu’il ne risquait rien, et elle avait raison, puisqu’il était encore là à présent. Il ne manqua de rien, sauf peut-être d’un père absent trop souvent, trop pris par son travail, mais qui passait le peu de temps libre qu’il avait à câliner sa femme et ses fils. Sa mère était à la maison en permanence et son frère ainé. Comme tous les enfants il apprit à ramper, puis marcher et enfin courir, une vie totalement banale en somme.

Pourtant, dans sa 5e année, une violente dispute éclata entre ses parents. Ils ne se séparèrent pas mais passaient le moins de temps possible , laissant donc de côté leurs deux fils pour travailler. Shuichi continua donc de grandir, soutenu par son frère alors âgé de 15 ans. C’est à l’école qu’il rencontra pour la première fois un neko, celui d’un des garçons de sa classe. Il avait tout de suite été intrigué par ces oreilles et cette queue, à tel point qu’il s’était avancé, fasciné, et avait effleuré la queue du bout des doigts. Le neko n’avait pas dû apprécier son geste, puisqu’il le griffa, mais le jeune garçon ne s’en préoccupa pas, toujours aussi intrigué par cette personne. Une fois rentré chez lui, il demanda à son frère ce qu’était ce garçon. On lui expliqua alors gentiment ce qu’il était, le pourquoi du comment de ses oreilles et de sa queue etc. … Sa scolarité au niveau des résultats se passa normalement, mais sa vie sociale était presque inexistante, la seule personne a qui il parlait se trouvait être son frère. Le seul fil rouge que l’on trouvait dans sa vie était une solitude insidieuse, dénuée de toute origine précise et de toute fin convenable. Même ce qu’il allait devenir et faire plus tard ne pu y mettre fin. Le temps passa donc, où il restait seul, se plongeant dans ses études, seule chose ayant pour effet de le distraire un peu.

A présent dans sa 12e année, il commença à prendre conscience de sa différence, mais surtout de sa solitude. Il ne se préoccupait pas d’être seul ou non quelques années plus tôt, mais à présent qu’il s’en rendait compte et compris, il en avait marre, sans pour autant oser s’approcher des autres. Il découvrit la masturbation. Puis, il apprit à vivre des moments d’une intense sensualité, commençant par se mordiller avant de déchirer ses chairs, songeant aux enfants de sa classe, imaginant quel effet ça ferait de les tenir contre lui, de les goûter, de sentir leur chair entre ses dents. Il ne lui semblait nullement étrange d’entretenir de telles pensées. Il savait qu’il était seul et qu’il le resterait peut-être très longtemps. Et il avait raison, car il l’était encore aujourd’hui, dans sa 17e année. Mais nous n’y sommes pas encore.

Grandissant de plus en plus, toujours aussi seul, c’est à ses 15 ans qu’il perdit sa virginité. Un homme dont il ne savait plus le nom, dans les toilettes d’une boite de nuit où il avait été faire un tour par simple curiosité. Et il avait aimé. Bien que seul, il était mature. Il ne croyait plus avoir inventé la masturbation comme à ses 12 ans, et il savait parfaitement ce qu’était la prostitution. Quelques jours plus tard, pour une raison qu’il ignore encore aujourd’hui, une dispute éclata entre ses parents et lui. Il fut alors émancipé, ses parents lui ont alors acheté une maison dans le quartier riche, payant son loyer et lui versant une certaine somme tous les mois. Seulement deux mois après son émancipation, il commença à se prostituer. Jusqu’à ses 15 ans et demi, il laissa repartir ses clients intacts, puis il en eut marre. Il eut marre de cette solitude qui le hantait. La première fois qu’il tua un d’eux en plein milieu de son salon pour l’empêcher de le quitter, il ne sut quoi faire du corps. Un cadavre ne peut pas vous quitter de lui-même. Shuichi le garda alors avec lui, une semaine, couchant avec lui comme s’il était encore vivant. Puis, quand venait le moment où il devait le quitter, il le découpa soigneusement, gardant les parties les plus tendres de viande et s’en servit comme repas, le conservant encore avec lui, à l’intérieur de ses entrailles, et il allait ensuite couler le corps dans un lac où personne ne va, l'enterrer au pied d'un arbre qu'il marquait, retournant les voir et leur parler de temps en temps. Il continua alors, il pouvait se passer une semaine comme trois mois entre chaque meurtre. Il n’était venu à apprécier l’art du démembrement que plus tard, car comme il disait « Mutilations et démembrements ne me procuraient aucune joie, du moins à l’époque ; c’était le subtil murmure du rasoir en action qui me séduisait ». Et c’était vrai. Ce n’est qu’au début de sa 17 e année qu’il commença à apprécier l’art du démembrement.

Mais il ne détestait pas ses poupées, il les avait aimé au moment où ils avaient été incapables de le quitte, il les aimait comme ils étaient, de grands poupons dépourvus de vie. Oh oui, il les aimait, mais il se sentait aussi seul, et il avait eu raison de croire qu’il le serait encore longtemps. Il a tué la plupart de ses garçons à l'arme blanche. En tranchant leurs artères principales au couteau ou au rasoir.Il appréciait la beauté qui parait alors leur corps, les étincelants rubans de sang courant leur peau de velours, les muscles qui s'ouvraient en frémissant comme du beurre doux. Il s'est récemment lassé prendre par les nekos sauvages, et s'est fait emprisonné sans savoir pourquoi. Il ne sait pas ce qui l'attend, mais il ne s'en inquiète pas.

Physique:Tout est dans le physique. Il est son principal atout, il l’a toujours su. L’air innocent qui est gravé sur son visage et ce corps paraissant aussi fragile qu’une brindille ne sont que deux de ses traits physiques, mais sont pourtant très importants. Qui pourrait oser s’approcher d’une armoire à glace et tomber dans ses bras ?
Son visage est fin et lisse ainsi que doux au touché si l’on en croit les autres. Sa peau est d’une douce pâleur, le bronzant jamais, qu’il reste aussi longtemps au soleil qu’il le désire, même des UV ne fonctionneraient pas sur lui. Il lui arrive même parfois d’accentuer la pâleur de sa peau avec du rimmel bleu soigneusement posé autour de ses yeux. Ses yeux… Des yeux d’un bleu mer dans lesquels se reflètent une innocence et une pureté qui n’ayant pourtant pas leur place. Des yeux d’origines asiatique et occidentale, légèrement bridés, assez pour montrer ses origines japonaise, mais pas trop, rappelant ses origines occidentales. Un nez fin trône au milieu de son visage. Ses lèvres toujours naturelles sont presque aussi pâles que sa peau, ne ressortant que légèrement. Une masse de cheveux fins encadre son visage, des cheveux blancs aux légers reflets gris-bleus. Cheveux lisses et coupés mi-longs, il arrive parfois qu’un œil soit caché par sa frange. Ses mains sont assez fines, possédants des doigts longs et fins eux aussi, aux ongles qu’il peint parfois en noir ou en turquoise. Maigre sans l’être trop pour autant, sa masse avoisine les cinquante-cinq kilogrammes pour une taille d’un mètre soixante-cinq.
Ne sortant que rarement le jour, il ne s’habille pas souvent, restant en boxer la plupart du temps qu’il passe réveiller la journée. Les rares fois où il s’habille, il se contente soit d’un survêtement s’il est seul, soit d’un pantalon noir simple et d’une chemise blanche, bleu ou noire quand il doit sortir ou qu’il reçoit des gens chez lui.
Passons maintenant aux tenues qu’il porte la nuit. Tout dépendra de son humeur ou d’où il va traîner, restant quand même toujours dans le sombre. Elles peuvent varier d’un en cuir moulant laissant voir une bonne partie de sa peau à une tenue faite de dentelle, rubans etc., quelque chose dans le genre visual, en passant par le punk ou le ‘chic’ : un jean noir avec une chemise ouverte à moitié.

Caractère: Shuichi est quelqu'un de souvent de bonne humeur, sauf quand il doit supporter la présence de ses parents, ce qui se trouve être très rare. Les autres fois où sa bonne humeur le quittera sont les moments où il doit se résoudre à laisser partir ses garçons. Une fois seul, il buvait du whisky jusqu’à ce que l’appartement ce mette à tournoyer autour de lui. Il allait vomir dans le lavabo, et s’endormait en pleurant, à nouveau privé d’amour. Ses instants de sa vie mis à part, il était perpétuellement souriant, un sourire charmeur et innocent, une aura d’innocence se reflétant de lui. Il aime aider les gens qui en ont besoin, ne leur demandant en échange que leur vie pour certains de ses clients, ou alors sans rien attendre en retour pour le reste des gens. Fâcheuse tendance curieuse, il aime toucher à tout, poser des questions souvent indiscrètes, chercher un peu partout quelque chose qui pourrait le surprendre etc. … Il n’en reste pas moins une grande gueule, disant tout ce qui lui passe par la tête, tout ce qu’il pense, parfois même des trucs assez blessants sans s’en rendre compte, il se dit simplement que la sincérité est beaucoup mieux que l’hypocrisie.

Fiche terminée