Une sauvageonne endormis [Pv Leto Sacchi]

Une nuit, un parc, voila ou je me trouvais la dernière fois où j’ai ouvert les yeux mais le lieu semble différent depuis que je me réveille. Étrange, je ne comprends pas grand-chose pour le moment. Je voyais des murs noirs, sombres, un lieu qui ne m’inspirait pas confiance. Où était passez l’herbe, la verdure, le feuillage, le tronc des arbres, sentir le vent sur qui fait voler les cheveux ? Tout était flou mais noire, pas la même image que avant mon départ dans les rêves. Je refermais doucement les yeux pour m’endormir a nouveau, pensant que cela était un mauvais rêve. Les images du rêves représentaient mes images de la nature, du parc de la ville, mon lieu pour me coucher n’ayant plus de maison. Je vivais avant avec mes parents, une vie de joie, c’est du moins ce que je pensais, jusqu'à finalement doucement être un enfer, parce que j’ai faillis me faire violer par celui qui m’avait donné la vie, et j’avais vu ma mère mourir sous mes yeux en me défendant contre lui. Une nuit de mes 15 ans que jamais je pourrais oublier. Un souvenir douloureux que j’essayais tant bien que mal d’oublier. Revenons à ma nature, elle était si sublime, cela faisait maintenant deux ans que j’y vivais la nuit tandis que la journée, je m’éclatais a chasser, videz les poubelles pour me nourrir ou a me laver dans le lac. Vous l’aurez compris, j’avais beaucoup de chose à faire dans la journée pour pouvoir survivre. Enfin, c’est ce que je me disais au fond de moi. J’étais douée pour échapper au chasseur, du moins, c’est ce que je croyais jusqu'à aujourd’hui. Le réveil fut douloureux, un mal de crâne me réveilla subitement, me forçant à rouvrir les yeux, je me frotta les yeux, puis posant ensuite mes mains sur ma tête, me le passant en soufflant de rage d’avoir aussi mal et de voir toujours aussi trouble. De plus, voila que le vendeur de l’animalerie n’arrangea pas les choses en criant comme un dingue qu’il était l’heure de se lever et que le repas n’allait pas tarder non plus.

Voila que le vendeur s’approcha de moi, enfin de ma cage avec son sac de croquette, vraiment, il nous prenait pour un chat. Une chose était sur, j’avais compris que j’étais prise au piège dans une animalerie, qu’on me retenait et que j’allais devoir attendre un nouveau maître. Comment faire pour me sortir d’ici. Tout était surveillait, et pis j’étais prisonnière dans une cage. Le vendeur me regardait avec un mauvais regard, il s’approcha de moi avec un fouet, me demandant de reculer, sûrement une précaution pour éviter que je m’enfuie. Je lui soufflai dessus comme une chatte sauvage, mais voyant que tous les autres nekos était calme et tout, je finis par me reculer doucement, m’asseyant même voir me couchant, mais le guettant avec mon regard de chasseresse, prête à lui sauter dessus au moment venu, la queue s’agitant comme une dingue, les oreilles dressés pour entendre le moindre bruit. Celui-ci était terrifiait mais finit tout de même par attraper le bol, donnant à manger et à boire puis referme la cage, en m’insultant, je bondis directement sur lui, lui griffant le bras a travers les barreaux n’étant pas assez rapide pour m’avoir échappés. Il s’éloigna rapidement en m'insultant encore plus et partis se soigner dans ses bureaux. Moi, je m’amusais à sourire devant lui, en léchant son sang qui coulait sur mes griffes, puis balançant ensuite les croquettes contre la porte avec ma queue, suivit de l’eau. Jamais oh grand jamais, je n’accepterais de manger ces repas horribles, préférant alors mourir de faim. Le vendeur furieux contre moi, décida de créer une pancarte qu’il posa sur ma porte avant de filer rapidement pour voir un client qui voulait s’acheter une neko. La pancarte disant alors ceci.

« Neko sauvage, aucun renseignement sur ses antécédents, dangereuse, ne pas toucher »

Contrairement à ce qu’on pourrait croire. J’étais contente de voir ça d’écrit sur ma cage. Au moins, j’étais sur que personne n’oserais me prendre et j’aurais la paix, mais malgré tous ça, je pensais à une chose, j’avais promis à ma mère de vivre, d’être heureuse, et être enfermé ici pouvait-il vraiment me rendre heureuse ? Pour oublier ce malheur, et surtout me calmer, je pris le ruban que je portais autour de mon cou, le mettant dans mes mains, le reniflant sans cesse tout en étant couché a nouveau au fond de ma cage. Finalement, je crois que mon caractère de chat sauvage avait pris trop le dessus, cela se sentait, cela n’arrangerait rien à ma vie. On me considérera encore plus comme une soumise, on me fera du mal si j’agis ainsi. Je repris alors mon calme, toute la journée, j’observais les comportements des gens envers moi, fermant les yeux en fin de matinée, le magasin fermer ses portes pour le temps de midi. Le vendeur n’avait pas nettoyer les dégâts que j’avais fais, et la faim commença à me guetter, je m’avança finalement doucement vers les croquettes, les sentant, puis en prend une en bouche, croquant dedans et l’avalant. Cela ne me plaisais vraiment pas, que j'en bu l’eau qui était parterre, puis me recoucha au fond de ma cage, me laissant mourir de faim. La queue était inerte contre moi, les oreilles couchés, je m’endormis n’ayant rien d’autre à faire, attendant que les heures passés et qu’une âme charitable veuille bien de moi ce qui était sur de ne pas arriver. Quand on me voyait de loin, on pouvait voir une jeune chatte endormie avec un visage d’ange, souriant un peu de joie tant mon rêve était merveilleux. On ne pouvait s’imaginer que j’étais dangereuse.


(Hrp : Désolé, c'est un vieu poste, enfin le premier que j'avais fais et je me rends compte qu'il était pas terrible quand même, désolé si parfois je mets je puis après elle. Normalement, le prochain sera un peu mieux. )

Cela faisait une semaine que Leto avait emménagé dans son nouvel appartement à la demande de son père. Il l'avait envoyé poursuivre ses études loin de son appartement familial pour le propulser dans le monde adulte. Au départ cette nouvelle n'était pas du goût du jeune homme qui changea vite d'avis lorsqu'il se mit à envisager la liberté totale qu'il aurait alors. Très vite l'idée d'adopter une hybride s'était imposée dans son esprit.

Cette semaine d'emménagement n'avait pas été de tout repos, papiers à remplir pour l'appartement et sa nouvelle école, décoration de l'appartement, découverte de la ville. Finalement il s'en était sortit et c'est en regardant un documentaire sur les hybrides qu'il se décida à aller en chercher une. Il avait en effet besoin d'un auxiliaire pour tenir l'appartement propre et avoir des services semblables à ceux qu'il avait chez lui. Il planifia donc son itinéraire et se rendit à l'animalerie vêtu d'une chemise à manche courte et d'un short tous deux blancs.

Lorsqu'il arriva devant l'animalerie il n'était pas des plus à l'aise, c'était la première fois qu'il s'apprêtait à effectuer une telle opération. Il entra et fit savoir au vendeur qu'il voulait acheter une hybride. On le mena jusqu'à la salle ou étaient entreposés tous les hybrides. C'était quelque peu le chahut, des clients marchaient dans les allées formés par les cages. Leto se mit à faire le tour de la salle s'intéressant aux hybrides femelles, l'apparence physique étant le premier critère pour lui. Plusieurs belles minettes avaient attiré son attention au terme d'un tour de salle mais c'est finalement vers une ailée qu'il jeta son dévolu puisqu'elle était tout à fait son genre.

Il s'arrêta donc devant la cage de Yamaneko et la toisa. Quelles misérable petite créature constituait-elle pensait-il... l'adolescent hautain de nature était en plus conditionné par les multiples documentaires qui dépeignaient les hybrides comme appartenant à une race inférieure faite pour servir l'homme.

Il passa sa main à travers les barreaux de la cage et toucha un peu l'épaule de la hybride en la poussotant légèrement, comme pourrait le faire un enfant dans un zoo. Il fallait dire qu'il n'avait jamais vu de hybride avant. Il s'adressa alors à elle avec une voix pas forcément méchante mais certainement empreinte de condescendance :

-Comment t'appelles-tu ?

Il avait plongé son captivant regard azuré dans les yeux de la néko, les yeux n'étaient ils pas les miroirs de l'âme ? Il avait d'ailleurs vu l'anotation sur le caractère dangereux de la néko. Il trouvait ca tout à fait étrange, le but de l'animalerie n'était-il pas de refourguer le maximum de bêtes ? Peut-être devaient ils vendre des marchandises plus prioritaires et mettaient ces messages dissuasifs sur les pièces qui pouvaient attendre. Il n'y porta donc pas attention, il ne voyait pas comment un aussi frêle corps pouvait constituer une quelconque menace face au sien qui était mince et athlétique.

[hrp: mais nan c'est très bien comme message :3]

Une vie de chienne, ha non désolé, une vie de chatte, oui on peut dire ça. Cruelle destin qui m’avait touché, m’envoyant dans un lieu horrible, un lieu que je détestais au plus haut point. Pourquoi as t-il fallut que je me fasse attrapé par ces maudits attrapeurs de nekos. Le regard froid regardant les pieds des passant qui désirait une neko. Ne voulant pas de maître, je les regardais avec froideur pour tous les faire fuir et montrer que la pancarte qui se trouvait sur ma cage était juste, et disait la simple vérité. La pause de midi arriva puis passant ensuite à nouveau à l’ouverture de la boutique. Cette ouverture laissa rentrer un jeune homme, mais moi je dormais paisiblement, profitant du calme pour me reposer et mourir en paix. Je dois bien l’avouer que j’y pensais fortement en refusant simplement de manger et de boire ses choses infectes.
Je me fichais totalement de ce qui pouvait se passer autour de moi. Je me fichais des maîtres qui pouvait me regarder, qui pouvait être intéressé par moi. J'avais besoin de repos, parce que cette nuit, j'avais mal dormis. Même si, dans cette animalerie, c'était rarement calme, je profitais de chaque moment qu'on pouvait ainsi m'offrir. Vous vous demandez pourquoi parfois c'est pas calme ? Parce que certaines neko faisait tout pour attirer un nouveau maître. Elles ne faisaient jamais ça en total silence, dommage pour moi. Ah la vie n'est jamais juste avec les êtres inférieurs, c'est du moins comme ça qu'on est vu ici, même si moi, je pense bien le contraire.

Alors que je dormais paisiblement, je fus réveillé par une main qui me touchait mon épaule et me poussait légèrement. Surement dans le but de me réveiller. Mais de quel droit se permettait-il un tel acte envers moi ? Je n'étais en rien sa soumise, je n'étais en rien obliger d'ouvrir les yeux. Mais pourtant, j'allais le faire contre mon gré. Tout simplement, car je ne supportais pas qu'on me touche, vu qu'il l'avait fait une fois alors que je dormais déjà, il allait surement le refaire jusqu'à ce que je me lève. Je ne voulais plus qu'il me touche mais il n'allait pas être ravie de m'avoir réveillé.
J'ouvrais les yeux et je posais mon regard froid sur lui. Je le regardais sans cesse, espérant qu'il lisait ma haine contre lui. Je venais d'entendre sa voix, il me demandait mon nom. Tss, il croyait vraiment que j'allais lui répondre alors qu'il se croyait supérieur à moi. Mais que diable croyait-il ? Les mecs, ils étaient tous pareils à mes yeux, je ne voulais pas les voir en tableau, encore moins devant moi. Si je me contrôlais pas, je l'aurais bien envoyé en pâture pour chat mais bon, je n'étais pas sur qu'il apprécierait ce corps finalement...

« Tu ne sais pas qu'il ne faut jamais réveiller un chat qui dort. Ne me retouche plus jamais, sinon je mords sans retenus. »

Lui avais-je craché au nez. Il pouvait toujours rêver pour savoir mon nom de ma part. Peut-être que le vendeur lui dirait, quoi que, je ne suis même pas sur qu'il le sache lui même. Je le regardais encore dans les yeux avant de lui cracher dessus et de me mettre bien au fond dans ma cage. Je me mis en boule, posant délicatement ma tête sur mes bras. Je surveillais l'homme d’où j'étais. Il avait l'air intéressé par moi, voyons voir si j'avais réussis à le faire fuir ou pas. Je montrais quelques fois mes crocs, je me préparais à mordre s'il tentait une nouvelle approche envers moi. Je ne dirais rien, je n'avais pas envie de dire mon nom à cet homme ingrat.
Je surveillais ses moindres gestes telle une lionne ou un lynx. Je guettais les moindres sons de sa part ou du vendeur en ouvrant mes oreilles. Je soufflais de plus en plus fort quand il s'approchait de moi, encore plus si le vendeur passait dans les parages. Je n'avais aucunement prévu d'être plus docile, de me laisser prendre comme ça sans me montrer agressive. Il en avait même envenimer les choses à vouloir me prendre de haut. Il n'aurait pas du faire ça, oh non, il n'aurait pas du. Il ne savait pas qui j'étais, il savait seulement que j'étais dangereuse, qu'il risquait de se faire mordre s'il me touchait une nouvelle fois. Je ne voulais pas que cela arrive de nouveau, je ne voulais pas perdre le contrôle de mon corps.

Même en restant loin de lui, loin de tous ça. Même en gardant un œil sur lui, je ne pouvais pas m’empêcher de voir à quoi il pouvait ressemblait. C'était un homme blond, il était beau certes mais de l'intérieur, on dirait un démon, une pourriture. Ses yeux bleus, on aurait presque l'impression de se trouver dans un océan.. Non, je devais garder les pieds sur terre, je ne devais pas me laisser avoir par sa beauté. Il avait beau être beau, il ne l'était en rien dans sa façon d'agir, enfin de ce que j'en ai vu jusqu'ici. Seul sa beauté pouvait être accepté, le reste, je n'avais aucune envie de faire plus connaissance. Il était assez grand, mais j'étais tout aussi grande, qu'il fasse attention. Je pouvais bien remarquer son corps musclé malgré ma vue floue, il prenait soin de son corps mais avait-il assez de force pour m'arrêter ? Il est clair que dans mon état, j'étais presque à sa merci...

(Hrp : J'adore, j'adore. Tu utilise un très beau vocabulaire parfois « condescendant » Continue comme ça, j'aime **. Sinon, n'oublie pas de te recenser, même si tu es nouveau, je préfère être sur que tu sois pas supprimé par erreur oo. Ça serait bête pour moi de perdre déjà mon maitre xd. Désolé pour les insultes )

Leto après avoir posé sa question avait observé la néko. Il était vrai qu’il l’avait tiré de son sommeil mais il ne s’attendait pas à la l’hostilité avec laquelle la néko lui répondit. Après tout il l’avait approché hautainement, certes, mais sans agressivité. Et qu’une néko préfère la rudesse d’une animalerie au confort que peut offrir un maître lui paraissait assez incompréhensible. Non seulement avait-elle refusé de lui répondre mais en plus lui avait-elle craché dessus le défiant du regard. Comme elle était dans la cage il ne se rendait pas forcément compte qu’elle était plutôt grande pour une représentante de la gente féminine et surtout très grand pour une néko. En effet, d’après ce qu’il pensait savoir, les nékos avaient une taille inférieure à celle des hommes. Mais non, il ne voyait pour le moment qu’une maigre néko de très mauvais poil.

En temps normal il aurait passé son chemin laissant l’impudente croupir dans sa geôle et l’honorant au passage d’une flopée d’insulte, mais de toutes les nékos présentes elle était celle le plus à son goût et il avait envie de la posséder. Cela étant il n’avait pas pour habitude qu’on lui donne un tel répondant, si bien qu’inconsciemment le jeune homme fut quelque peu impressionné. Dans cette situation, et sans qu’il s’en rende compte, son envie de la posséder couplée à son agressivité lui firent adopter un ton plus respectueux, presque gêné de l’avoir ainsi pris de haut :

-Excuse moi de t’avoir réveillé, je ne pensais pas que tu dormais….

Comme il n’avait pas de mouchoir sur lui, il se contenta d’étaler le cracha avec sa manche de chemise afin qu’il ne se voit plus. Il ne permit ensuite pas de retoucher la néko, il se contenta de mettre une main dans la poche et de serrer un barreau de la cage avec l’autre. Il continua ensuite de s’adresser à elle sur le même ton gentil :

-A propos je m’appelle Leto, la vie ne semble pas très agréable dans cette animalerie .. Mon appartement est bien plus spacieux et confortable que cet endroit.et j’aimerai beaucoup t’adopter… Que dirais-tu de sortir d’ici ?

Il était arrivé en ville il y-a peu et vivait seul dans son appartement. En quête de compagnie il avait décidé d’adopter une néko à peine une semaine après son arrivée, aussi ne voulait-il pas repartir les mains vides. Il observait le corps de la féline, et ses fins membres lui seyaient à la perfection. Il l’imaginait déjà sienne. Comme elle lui appartenait il pourrait la vêtir à son goût, telle une poupée de cire. Aussi il pourrait lui faire suivre un régime pour la rendre encore plus maigre et donc encore plus à croquer. Car si la maigreur n’était pas forcément un critère absolu de beauté pour Leto, c’était clairement quelque chose qui lui plaisait chez cette hybride.

C’est donc par un regard rempli de désire et un sourire qu’il tentait de la séduire, espérant une réponse positive de sa part. Même si dans les faits il n’y-avait nullement besoin de l’approbation de l’hybride pour procéder à une adoption, Leto voulait inconsciemment qu’elle accepte à cause de sa manifestation de colère qui l’avait perturbé.

(hrp :pour info seyait : imparfait de seoir xd. Mici pour tes compliments *tout fière* mais ce n’est que parce que moi-même je t’adore et d’ailleurs j’espère que je vais réussir à suivre la taille de tes messages ! hésite pas à me reprendre si je fais trop court. Sinon c’est pas sûre mais il est possible que je ne puisse pas répondre avant vendredi donc pas d’inquiétude si je rep pas demain ^^ )

Qu'il aille au diable me disais-je en le regardant de plus en plus. Il ne m'inspirait aucune confiance et pourtant, c'était le seul dans tout ceux que j'ai vu qui restait planté là devant ma cage. Après une telle hostilité de ma part, j'aurais cru qu'il allait voir si une autre neko l'intéressait ou pas. Mais non, contrairement aux autres, il voulait absolument m'avoir moi et personnes d'autres. Du moins, c'est l'impression qu'il donnait en restant là bien sur. Il me semblait méchant, cruel. De ce fait, j'avais peur de ce que je pourrais endurer si je l'accompagné, si je venais à devoir être sa soumise. Il arriverait à abuser de moi sans que je puisse riposter de manière physique.
Mes forces étaient presque à plat, je n'avais pas assez d'énergie pour me défendre convenablement. Je regrettais à ce moment là d'être si faible, de refuser de manger pour me donner quelques forces. Maintenant, j'étais totalement à la merci de celui qui prendrait le courage de me prendre. Je ne suis pas sur d'être digne d'être pris, d'ailleurs, je ne recherchais aucunement à me faire adopter. Contrairement à d'autres, qui n'hésitait pas à sortir tout leur atouts pour séduire les potentiels maître ou maîtresses. Alors avec un tel spectacle, pourquoi restait-il toujours la, devant moi ? Que voulait-il faire de moi ? Pourquoi moi et pas une autre ? Je n'étais surement pas la seule neko sauvage dans l'animalerie. Du moins, je l'espérais fortement.

Quel étrange personne que j'avais devant moi. Je ne comprenais pas, il semblait méchant et pourtant, il venait tout juste de s'excuser devant moi. C'est incompréhensible, encore plus imprévisible que moi. Ne me dites pas que c'est le destin, qu'on doit s'aimer et tout sinon, je vous tue vous bouffe sans retenue. Revenons à nos moutons. Il pensait pas que je dormais, il pensait pas beaucoup alors sans vouloir être méchante. Tout montrait parfaitement que j'étais entrain de dormir paisiblement. Mais sois, il faut parfois avoir de la compatis pour ses pauvres cerveaux humains. Oui, je suis cruel avec eux et alors, ça vous gêne ?
Je le regardais et je le voyais qu'il essuyait mon cracha avec sa manche de chemise. Le pauvre, il doit se sentir sale maintenant. Alors que devrais-je dire de moi ? Je me sentais si sale, que je me répugnais moi-même. Mais je n'avais pas l'autorisation pour prendre une douche, non le vendeur avait trop peur que je le tue ou que je lui fasse du mal. Il évitait le plus possible de contacte avec moi, d'ailleurs, cela me plaisait assez bien même. Moins, je le voyais, mieux, je me portais.

L'homme devant moi s'acharnait à rester près de ma cage. Il s'acharnait aussi à vouloir me parler. Chose incompréhensible mais soit. Il avait comprit qu'il ne devait pas me toucher, il restait pourtant près de la cage, l'air de dire, cette neko m'appartient, personne d'autre que lui n'a le droit de l'approcher. D'un autre coté, peu de personne voulait s'approprier une telle neko comme moi. Je l'avais écouter et je marmonner dans mon petit coin, soufflant de colère quelques fois.

« Tss.... »

Rechignant à répondre, je ne pouvais que dire ça mais il attendait une réponse. Je réfléchissais à quoi dire, et de la manière de le dire ce qui n'était pas gagné. Que je m'en fichais de savoir qu'il s'appelle Leto et qu'il avait un appartement grandiose.

« Sans blague, depuis quand une animalerie où on vend des esclaves doit être agréable. Je m'en fiche que tu veuilles m'adopter et que tu as un appartement grandiose. Je vivais très bien jusqu'à ce que ses chasseurs me retrouvent... »

J'étais toujours méchante, alors que lui avait rendu son ton plus gentil et sympathique. Pour moi, ce n'était vraiment pas nette, il devait surement jouer la comédie. Allait-il finir par me détester ? Telle était la question. Je n'en pouvais plus de rester ici, j'allais finir par mourir même si je m'y préparais depuis déjà un bon bout de temps. Je ne pouvais pas oublier la promesse que j'avais faite à ma mère. Je lui avais promis de vivre, de rester moi même, pourtant, ce n'était en rien le cas en ce moment même. Pardonne moi maman mais je suis incapable de redonnez ma confiance aux hommes pour l'instant.

« Pourquoi tu veux m'adopter ? Je suis pas une gentille neko docile qui va dire oui à tout, qui se laisseras toucher. Je suis pas domptable, c'est marqué sur ma pancarte alors pourquoi tu t'acharne à vouloir me parler ? »

Je n'aimais pas du tout son regard qu'il portait sur moi, sa manière de vouloir me séduire. Pour qui se prenait-il ? Il croyait vraiment que j'allais tomber amoureuse de lui car il faisait ses yeux doux ? Pas question qu'il s'en sortes comme ça. Pas question qu'il me contrôle. Je relève doucement la tête, le fixant de mon regard. J'avais compris qu'il ne partirais pas alors autant lui faire face maintenant.


(Hrp : J'ai réussis à poster un truc de potable, youhou. Bref, sinon, pas à t'en faire pour la taille du poste, tant que tu fais pas moins de 20 lignes, je suis contente ^^. N'oublie pas le recensement sinon je te botte le cul moi hein >< Bref, euh, j'ai bien lu, tu m'adores ? Comment ça se fait que tu m'adores ? Oo * un rien perdu. *)

Leto peinait à comprendre l’obstination de la néko à vouloir se condamner à rester dans cette prison. Soit elle était dérangé soit il y-avait une raison qu’il n’arrivait pas à voir… Lui faisait-il peur ? C’était impossible vu la manière dont-elle lui parlait, c’était presque lui qui était là à lui demander sa grâce à ce moment précis. Il était plutôt confiant en sa beauté alors il n’envisageait même pas ne pas plaire à la néko. Il n’avait pas de recul vis-à-vis de la situation, son changement de ton à son égard n’était pas calculé et à ce titre il ne pouvait paraître jouer la comédie à moins qu’on lui présuppose un très bon talent de comédien. Elle lui avait tapé dans l’œil, il la voulait mais que fallait-il faire pour qu’elle accepte se demandait-il. Il ne pensait pas au fait qu’il pouvait l’adopter sans son approbation. Après sa manifestation de colère il lui semblait important de la faire accepter de l’accompagner, son inconscient intégrant le fait qu’il ne pourrait l’empêcher de s’enfuir si elle le voulait vraiment.

-Je ne comprends pas pourquoi tu refuses que je t’adopte. Préfères-tu vraiment rester ici, je ne peux pas me résoudre à t’abandonner ici…

Et ses paroles sonnaient vrai. Il la voulait, son caractère lui importait peu à ce moment, il était comme un enfant désirant un jouet, peu importaient les conséquences il devait la ramener chez lui, ni plus ni moins. Peu importait s’il s’en lassait rapidement ou si cela devait lui créer des problèmes, il n’y pensait pas. S’il ne pouvait se résoudre à l’abandonner c’est qu’il ne pourrait pas rentrer chez lui et vaquer à ses occupations ordinaires en pensant à cette néko qu’il avait l’occasion de prendre chez lui et qu’il a finalement abandonné. Si un autre client passait juste après lui et l’adoptait il ne pourrait se le pardonner. Comme s’il était prêt à tout pour lui prouver sa bonne foi il lui dit :

-Excuse moi si j’ai paru te manquer de respect tout à l’heure, dis moi ce que je peux faire pour te convaincre d’accepter de venir avec moi ? S’il te plaît.

Il la regardait toujours avec ses yeux bleus, il ne souriait plus. A chacune de ses phrases il devenait de plus en plus son obligé, cherchant un moyen de la faire accepter il agissait finalement moins comme un enfant voulant son jouet que comme l’adolescent qu’il était voulant sortir avec la fille qu’il aimait. Le jeune homme ne pouvait pas croire qu’il n’y avait rien qui puisse la convaincre de l’accompagner, c’était contre nature pour lui. Sinon soit elle avait un problème avec lui soit elle voulait finir ses jours en cage.

Dans sa vie précédant ce déménagement et son arrivée en ville Leto n’avait pas l’habitude qu’on tienne tête à ses désirs. L’importance de ses parents faisait qu’il avait pu grandir en enfant roi, puisque personne ne lui opposait vraiment de résistance il prenait et faisait tout ce qu’il voulait Aujourd’hui, alors qu’il était livré à lui-même il apparaissait moins sûre de lui et plus influençable.

[hrp : oki lol je vais me recenser ^^ sinon j’aime bien tes messages, pourquoi en deviens-tu un rien perdue ? :3]

Mon regard était impénétrable et fixé sur lui sans cesse. Je coupais mon regard de lui seulement au moment de cligné des yeux, donc en gros, seulement quelques millième de secondes. Pourquoi un tel regard sur lui ? Simplement car il se trouve que lui seul désire à m'avoir avec une telle volonté. Une volonté incompréhensible mais il ne lâchait aucunement l'affaire, du moins, c'est comme ça que je le voyais jusqu'à maintenant. Je pense d'ailleurs, qu'il ne fera que me montrer que j'avais raison mais il y a une chose que je ne comprends pas.
Pourquoi avait-il l'air si arrogant à sa première phrase et maintenant, il fait le tout gentil, il m'accorde du respect, enfin, dans un sens oui mais dans un autre non. Qu'est ce que je veux dire par là ? Et bien c'est simple, il m'accorde du respect car il présente des excuses mais il m'en accorde pas car il me tutoie. Bon d'accord, je fais la même chose mais depuis toujours, je refuse de vouvoyer un être qui se croit le maître de moi. Vous allez me dire que pour le moment, il n'est en rien mon maître mais il a tout de même le désir. Et pis, s'il me veut, il n'as aucunement besoin de mon accord pour ça.
Qui était-il au final ? Hum, peut-être un homme riche, ce qui serait logique au vue de son appartement grandiose comme il le dit si bien. Mais, oui, il avait peut-être reçu une éducation assez strict. Cela pourrait bien être une excuse, et pis, sa manière d'agir envers les nekos doit être du même ordre. Enfin, vu comme on est dénigré dans les livres, les journaux, vu comme on est traité, c'est pas étonnant qu'il agis ainsi s'il se rends dans ce lieux pour la première fois. Mais suis-je capable de pouvoir revivre avec quelqu'un ? Qui plus est, un homme sans que j'ai besoin de me tracasser toutes les nuits...

« Tsss... »

Encore une fois, je soupire, encore une fois, je ne réponds pas à ses maudites questions. Il ne comprends pas pourquoi je refuse ? Il ne comprends pas pourquoi je préfère rester ici ? Et bien, nous sommes deux à ne pas comprendre l'autre. C'est dérangeant mais c'est le cas. Je n'étais pas prête à faire confiance, surtout pas depuis ce que j'ai pu voir ici. Non, ils sont tous pareils, ils montrent tous comme ils sont horribles, pervers et qui ont aucun respect envers les nekos.
Je n'avais pas la force de répondre, je n'avais la force que pour souffler en sa direction. C'était un signe de colère pour moi, quoi que, c'était assez doux pour le moment. Car si je suis vraiment en colère, je grogne et montre mes crocs et griffes. J'en avais assez d'être ici, d'être enfermé dans un tel endroit. J'en avais assez de voir des maîtres, de voir des soumis faire la belle pour sortir d'ici. Tout ses gens me dégoutaient et montraient qu'ils n'avaient aucun caractère propre. Je me sentais pas du tout à ma place mais pourtant, c'était tout de même bien le cas, du moins, du point de vue du vendeur.

« Arrête avec tes excuses, j'en ai rien à branler. »

Avais-je craché encore une fois de manière brutale. Il n'y avait rien à faire, c'était plus fort que moi cette manie de parler fort, brutalement et du genre sauvage. Je ne voulais pas qu'on me voie docile, câline, simplette. Même si avant, je l'étais vraiment, maintenant, c'était un coté bien enfuis sous une carapace. Je suis comme ça, je n'ai pas envie d'offrir cette partie de moi à n'importe qui, non, il devra vraiment le mériter s'il le veut. Mais que voulait-il de moi au final ? C'est bien la seule question qui me trottait encore en tête. Pour avoir tant envie de m'avoir, il fallait être fous.
J'avais peur de le suivre mais je ne tenais pas spécialement à mourir. Même si je m'y préparais de plus en plus, je n'y tenais aucunement. La seule chose que je voulais, c'était mourir dans cette cage si les maîtres que je croisais et qui s'intéressait à moi était que des gens dont je me méfiais beaucoup. Jusqu'à maintenant, c'était le cas et j'avais bien raison de tout faire pour les faire fuir mais lui, il ne me lâchait aucunement. Il semblait légèrement différent mais combien de temps resterait-il comme ça devant mon implacable caractère ?

Je croisais les bras devant moi, symbolisant que je n'avais aucune envie de parler plus longtemps sur ce sujet d'adoption. Je ne comprenais pas son entêtement mais s'il ne voulait pas me lâcher, je n'avais plus d'autre choix. Je le regardais dans les yeux une dernière fois avant de détourner les yeux. Je ne comprenais vraiment pas son comportement, mais d'une certaine manière, mon choix était fait, je n'allais pas changer d'avis.

« D'accord, mais tu regretteras surement ton choix bientôt »

Je venais d'accepter, je venais de lui donnez mon autorisation tout en le prévenant qu'il pourrait le regretter. J'avais fais ce choix la car il ne voulait pas me lâcher, car j'avais besoin de manger et de boire des choses convenable. Si je restais plus longtemps ici, je savais que ma mort serait proche. C'était le maître le plus gentil et respectueux de ceux que j'avais rencontré. Il pensait avoir gagné son combat mais la bataille n'était pas fini. Il y aurait pas mal de mouvement dans leur vie à deux. Rêvez pas, ils ne seront jamais amoureux ses deux là.

Groooo....

Vous n'avez pas rêvé, c'était bien le bruit de mon ventre qui venait de faire un tel boucan. Il n'avait vraiment pas besoin de se manifester maintenant mais il était trop tard, la chose était faite. Je soupirais contre moi-même pour une fois, mais j'espérais d'une certaine manière qu'il n'avait rien entendu. Mais cela était bien entendu impossible...


(Hrp : Pourquoi je suis perdue ? Parce que tu m'adores déjà xd. Merci bien de t'être recensé, à très vite ^^)

Face à l’insistance du jeune homme la néko finit par accepter, tout redevint enfin cohérent pour le jeune homme puisque c’est sur cette acceptation que son ventre gargouilla de faim, elle n’avait pas pu résister au paradis qu’il lui mettait devant les yeux et c’était normal. Pourquoi lui disait-elle qu’il regretterait son choix par contre ? En tous cas cette nouvelle lui fit retrouver son sourire, il pouvait enfin l’adopter et lui dit sur un ton quelque peu ironique:

-Merci c’est gentil de t’inquiéter pour moi.

Il appela alors un employé qui passait dans l’allée et lui signala sa volonté d’acquérir la brave néko. On ouvrit la cage pour libérer la bête. On le mena ensuite jusqu’au comptoir où il fut d’abord question du prix. Leto avait un chèque en blanc gracieusement offert par son père, il pouvait se permettre de payer n’importe quel prix mais comme il n’y avait pas de petite économie il tenta de le baisser. Il mit en avant le caractère maigrichon de la néko, son sale caractère ainsi que l’hygiène inhérente à la vie en promiscuité dans une animalerie. Le vendeur concéda alors une ristourne et Leto en fut plus que satisfait, il n’avait pas d’expérience dans le domaine et il avait quand même réussi son premier marchandage. De quoi doper sa confiance en soi.

Comme les deux hommes étaient tombés d’accord ils passèrent à la suite de la transaction. A savoir Leto dû remplir plein de papiers : certificats, assurances, carte d’identité pour la néko... régla ensuite le montant en inscrivant la somme sur le chèque en blanc. On lui remit le dossier de la néko comportant tous les documents nécessaires et des cartes de propriétés, la transaction était faite et il sourit. La néko lui appartenait et il pouvait en faire ce que bon lui semblait à partir de maintenant, personne ne saurait lui tenir rigueur de cela.

Cependant, c’est en regardant la néko et au moment de lui dire qu’ils pouvaient y aller qu’il fut saisit d’un dilemme. Et si elle n’avait fait tout cela que pour pouvoir s’enfuir ? Si elle se mettait à courir durant le trajet cela pourrait lui causer bien des soucis. Certes elle n’aurait nul part où aller et manger, certes au premier agent de sécurité croisé elle se ferait arrêter … mais tout de même. Il pouvait simplement demander au vendeur de la mettre en laisse, mais le caractère de la néko l’impressionnait, il n’était pas sûr s’il pouvait…. Et puis mince, se dit-il après quelques secondes d’hésitation, c’était lui le maître après tout, il avait reprit du galon durant l’achat, elle lui appartenait c’était à lui de prendre les décisions à présent. Il demanda au vendeur qu’on la mette en laisse afin qu’elle ne puisse pas s’enfuir.

Le vendeur connaissant le sal caractère de la néko la regarda avec méfiance et appela deux employés afin qu’ils lui mettent un collier à clef et une laisse. Qu’elle le veuille ou non elle ne pouvait résister à cela. Lorsque ce fut fait Leto prit la clef, la laisse et n’osa pas regarder la néko dans les yeux, se sentant un peu coupable de lui avoir imposé cela. Il dit sur un ton gentillet comme s’il ne voulait pas la froisser davantage et récolter son courroux :

-Allons y jeune néko.

Il espérait intérieurement qu’elle interpréterait cela de manière positive comme une manière de la protéger ou de l’empêcher de chuter sur la chaussée, c’était dangereux la ville après tout.

[Hihi et c'est bien ou c'est pas bien ? ]

J'aurais vraiment préféré que mon ventre ne dise rien mais bon, c'est une partie de mon corps que je ne peux pas contrôler. Tss, pourquoi il s'est mis à faire un tel boucan, bon sang, ça faisait plusieurs jours qu'il ne disait rien et la, il fallait absolument qu'il fasse un boucan devant mon nouveau maître. Sois disant passant, je ne l’appellerais jamais comme ça mais bon, on s'en fiche, il s'en rendras bien compte quand il me poseras la question. Enfin, je crois qu'il le sait déjà, je me demande s'il sait ce qu'il va lui arriver prochainement ? Je suis pas sur de ça mais vraiment pas sur.
Je n'aimais pas son sourire bêta qu'il venait de me lancer, j'avais peur d'avoir agis trop vite mais je n'en pouvais plus de le voir me supplier d'une certaine façon pour que je vienne avec lui. Et cette question me taraude encore car je ne comprenais pas pourquoi il tenait tant à m'avoir. C'était vraiment incompréhensible et totalement illogique. Est-ce parce que je suis têtu et renfermé qu'il me voulait ? Est-ce parce que j'avais un comportement avec du caractère, que je savais ce que je voulais quitte à en perdre la vie ? C'était illogique, généralement, quand on prends une hybride, c'est pour avoir quelqu'un de docile et lui semblait ne pas vouloir ce style la. Bien étrange, je pensais que seul les méchants et pervers voudraient d'une personne comme moi. Pourquoi ? Parce que je serais un défi, et aussi une bonne raison pour utiliser la violence sur moi. Après tout, quand on n'obéit pas, on reçoit souvent une punition. Donc les maîtres généralement sadique aime bien ce genre de neko mais pas un être gentil. Cela serait bien trop difficile de supporter un tel comportement surtout qu'elle pourrait vouloir être le maître à sa place. C'était d'ailleurs, en quelques sortes mon attention s'il était vraiment dans les humains gentils.

Il finit par prendre contact avec les vendeurs pour qu'on ouvre ma cage. Il avait de la chance que je sois vraiment sans force sinon, je me serais pas gêné pour foutre un peu le bordel dedans. Je sors de la cage en grognant légèrement pour montrer que je ne tenais pas spécialement à ce qu'on m'approche. Je le suis au comptoir, regardant discrètement les papiers avant de m'y désintéresser. Mais c'était tout de même marrant de penser qu'il remplissait des papiers sans savoir mon nom. Bah, ils ont bien essayer de le savoir mais je n'avais jamais répondu. Je ne voulais pas qu'il le sache, et pis c'est tout. Tss, malheureusement, il pouvait tout de même me reconnaître grâce au tatouage qui se trouve dans le collier. Mais à pars ça, il ne savait rien de moi.
Je rigolais intérieurement en voyant que le petit maître qui me voulait essayait de faire baisser mon prix. Je n'aurais jamais cru qu'il réussirait et pourtant, il l'avait fait. J'espérais qu'il ne prenne pas peur au fait que j'étais presque tout aussi grande que lui. C'était marrant de voir que je n'étais pas petite face à eux. Qu'il pourrait avoir encore plus peur de moi. Je tourne légèrement le regard vers lui, le voyant qu'il réfléchissait à une certaine chose. Hum, je savais à quoi il réfléchissait, je n'avais aucune envie qu'il prenne cette décision la mais pourtant, je n'avais pas vraiment mon mot à dire.

* Espèche de lâche, de traître. *

Pensais-je en l'entendant demander une laisse et un collier. Il disait vouloir me prendre mais en fin de compte, il m'enlève tout signe de respect et de confiance en faisant une telle demande. Enfin, le collier, c'est obligatoire donc je n'avais rien à dire mais la, la laisse, c'était beaucoup. Certes, j'avais envie de m'enfuir mais je n'en étais pas capable, je savais qu'il me rattraperais vite. Et pis, je voulais un repas digne d'un roi, je n'avais pas l'intention de m'enfuir avant. Et pis, l'idée que je puisse peut-être faire ma loi me plaisait bien, j'avais envie de tenter de plus en plus. Les vendeurs n'osaient pas de suite à me mettre tous ça mais en étant plusieurs, ils se sentaient plus en sécurité. Je ne fais rien contre tous ça, à pars des grognements de mécontentement. Je n'avais pas la force de me débattre et de faire autre chose, je le laisse faire mais ma vengeance sera terrible. Enfin, non, ce ne sont que des paroles bien sur...

Ainsi, on se dirige dehors. Il tenait la laisse mais il n'osait pas me regarder dans les yeux. Il avait peur, cela se voyait et se ressentait. J'aimais qu'il est peur et je n'aimais pas cette fichu laisse. J'en avais marre qu'on me considère comme un animal dangereux, enfin, d'accord, je le suis légèrement mais bon... Ce n'est pas en agissant comme ça qu'il vont réussir à m'enlever cette pensée de ma tête. J'avais une envie de leur faire du mal et de les obliger à se comporter comme nous mais je ne pouvais pas le faire. Cruel destin...
Il finit par me dire qu'on y va et on pars en direction de chez lui. Dès qu'on fut sorti de l'animalerie, je me mis à grogner encore plus fort tout en souriant. J'appréciais de ressentir le soleil sur moi, de voir les nuages et la ville à nouveau. Cela faisait seulement quelques jours que je me trouvais ici mais c'était si long. Je lui suivais car je n'avais pas vraiment le choix de toute façon. Mais cela m'était de plus en plus difficile. Je n'avais qu'une hâte, celle d'arriver rapidement chez lui...

[Voila, espérant que cela te convienne mister. A très vite à la maison ^^. Et pour ta question, je ne sais pas, c'est juste à tes risques et périls ^^]