Ayumi Saotome {Over}

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Mon histoire ? Sérieusement, on n'a pas mieux à faire ? Elle est tellement d'une banalité affligeante, que j'en ai presque honte. Ma mère était une banale caissière de super marché. Ma famille maternelle n'a jamais roulé sur l'or. Ne me demandez pas comment elle a rencontré mon père, un riche businessman américain, je n'en sais rien et je m'en moque. Toujours que le coup d'un soir de mon père a eu des complications, vu qu'il m'a engendré. Je suis née un 4 avril, dans une clinique en plein centre de Tokyo. Il fût donc par la suite obligé d'épouser ma mère, cette petite prolétaire qui n'avait rien pour elle, à part un semblant de beauté, sous peine de faire éclater un scandale au sein de sa société. Je ne voyais donc presque jamais mon paternel, et c'était mieux comme ça. Les rares fois où il nous a rendu visite, ma mère et moi étions rouées de coup. Ce qui n'empêchait pas Sayoko, ma maternel, de toujours positiver. Elle prenait trop sûr elle, elle souriait tout le temps pour que je garde le moral. C'est ce qui causa sa perte. Elle est morte lorsque j'avais 15 ans. J'ai beaucoup pleuré, puis j'ai réussi à aller de l'avant. Du mois, si on peut aller de l'avant dans un internat pour jeunes délinquants. Mon père m'avait gardé 4 mois avec lui, et je lui avais fait les pires coup possible. Je cassais tout dans la maison, j'agressais ses servantes, bref, je faisais tout pour le faire chier. Résultat, je me retrouvais dans une sorte de prison, à 100 bornes de New York. La première arme à feu que je découvris fût un colt king cobra. Une de mes aînées à l'internat avait réussi à le ramener de l'extérieur, et prévoyais de s'échapper en menaçant les éducateurs avec l'arme. Je ne serais pas vous expliquer ce qui s'est passé à ce moment précis, mais toujours est-il que j'étais fascinée. Au point que ce fût moi qui vola l'arme pour m'échapper. J'avais 17 ans, et j'avais gardé assez d'argent de mon cher papa ( une somme que je lui avais " emprunté " lors de mon départ de la maison paternel ) pour retourner au Japon. Ce que je fis bien sûr. Je bossais à mi-temps dans un bar miteux, alors que je passais mon temps à faire des croquis de nouvelles armes à feu. J'avais lu des tas de manuels, de bouquins, au point que j'avais moi-même commencer à développer de nouveau modèle. Moi qui n'avait jamais eu de chance jusqu'à présent, le vent tourna. Une belle revanche ! C'était un soir où il n'y avait presque personne. J'étais en pause, et je m'étais isolée dans un coin pour dessiner. Un client du nom de Sôshi Nakamura, s'assit à côté de moi, sûrement pour me draguer. Et moi, pensez vous, un mec qui avait déjà dépassé la cinquantaine, c'était loin de m'intéresser. Sauf que le vieillard jeta un coup d'oeil sur mon croquis. Qui était-il ? Le directeur d'un laboratoire de recherche et développement d'arme à feu. Mon travail lui plût et il m'engagea sur-le-champ, me proposant une paye considérable. Cela fait 3 ans que je travaille chez la Nakamura Corporation, et je m'y plais. Mais qui sait, peut être que ma chance va tourner...

Je suis plutôt du style négligé. La mode, très peu pour moi. Toute robes ou jupes sont bannies de mon armoire. Bien sûr, je suis forcé d'en porter lors des rares soirées mondaines auquel je suis forcée d'assister ( mon patron menace de me renvoyer sinon... ). En dehors de ça ? Un simple débardeur et un short court en jean me suffit. Bien sûr ma blouse blanche, quand je travaille. J'ai toujours deux holsters de cuisse sur moi et ce en toutes circonstances. Ils contiennent Snake et Cobra, mes deux berettas. Pas que je ne sache pas me défendre sans, mais c'est une question de principe. Je ne me maquille jamais ou presque, je n'en vois pas l'utilité. Lorsque je travaille, je ne porte pas de soutien-gorge. Ça me comprime la poitrine, et j'ai horreur d'être mal à l'aise lorsque je bosse. Puisque l'on parle de mes formes, continuons. Je suis plutôt plantureuse. En clair, j'ai des seins et des fesses bien rondes, mais je n'en suis pas grosse pour autant. Je m'entraîne souvent à faire du sport ( mes rares sorties se font lors de mes exercices dans les parcours de santé ), ainsi je n'ai pas du tout de ventre, mais des abdominaux assez bien taillés. Si vous avez bien suivi, je ne suis pas une de ces midinettes qui passent des heures devant la glace en se demandant " Est-ce que je suis belle ? " . Je sais que je suis plutôt désirable, et cette situation me convient très bien. Ouep, je suis bien comme je suis. Mes cheveux sont plutôt long, vu qu'ils m'arrivent à la moitié du dos. Je les attache très souvent en queue de cheval, pour ne pas être gêné lorsque je travaille. J'ai un visage ovale, un petit menton et un nez délicat bien placé. Mes yeux sont en amandes et mes pupilles sont d'un marron qui tire légèrement sur le vert. J'ai des lèvres fines, un peu trop à mon goût, mais je fais avec. Je ne suis pas pâle, mais si je reste trop longtemps dans mon laboratoire, je sais que je peux devenir couleur porcelaine. Heureusement, je bronze facilement. Quelques cicatrices par-ci par là, souvenirs de certains entraînement plutôt musclés. Bref, je suis attirante, et je le sais. Cependant, je ne fais rien pour exploiter mon physique qui paraît pourtant prometteur. Un problème avec ça peut être ?

" Bad... Is my favourite word ! "

J'ai un sale caractère, ça oui. C'est bien connu de toute façon, les scientifiques ne sont pas des tendres au grand coeur, tel ses maîtres ou maîtresses qui se vante de bien traiter leurs hybrides, et qui se pavane dans la rue avec eux. Attention, je n'ai rien contre les nekos. A vrai dire, je suis plutôt neutre sur ce point. Disons que pour mes expériences, c'est pratique : si je prends des humains pour cobaye, c'est illégal, et quand c'est des animaux, j'ai les associations protectrices sur le dos. Les hybrides n'ont aucun droit, et je peux donc m'en servir à ma guise, même si ceux qui passent par mon laboratoire ne vivent pas longtemps. Je suis d'un naturel solitaire. Je préfère de loin une journée enfermé dans mon laboratoire qu'une journée dehors avec une bande d'amis. Je suis assez irritable au final. Intelligente ? Oui, mais ça c'est une évidence. Comment pourrait-il en être autrement ? L'amour ne m'intéresse pas. Si c'est pour m'encombrer d'un boulet toute une vie, non merci. Je suis plutôt du style libertine donc, couchant avec qui je veux, où je veux, quand je veux. Enfin, rectification, il y a deux choses dont je suis amoureuse : Snake et Cobra, mes flingues. Il suffit que quelqu'un les touche et les détériore pour qu'il ne voit plus le jour suivant. Est-ce que je suis sadique ? ... D'une certaine manière je pense. Disons que j'aime entendre les cris de douleurs provoqués par mes armes, ça me prouve qu'elles sont efficaces... Ce que j'aime maintenant. A vrai dire, à part mes armes, pas grand chose. Peut être mon labo'. J'aime bien lire aussi, j'ai d'ailleurs une grande bibliothèque. J'ai toujours un fond de musique lorsque je travaille, souvent du rock. J'ai pris la sale habitude de fumer lorsque je suis énervée ou fatiguée. Moi qui détestait l'odeur du tabac, il m'a fallu une bouffé pour devenir semi-addictive. L'ordre n'existe pas chez moi : c'est un immense bordel organisé. A près tout, il n'y a que moi qui entre dans ma maison. Alors j'en ai rien à foutre de ce que pense les autres de ma méthode de rangement. Bref, tout tentative de sympathie est inutile : je suis seule, et j'aime ça.

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