La vérité est amer mais j'aime l'amertume. [Benji]

La logique reste illogique à mes yeux ou du moins, devrais-je plutôt dire à mon œil? Être borgne est loin d'être un avantage que ce soit dans les expression ou dans l'utilité de la vision ou même de l'apparence. Porter un cache-œil n'est pas très...Comment disaient ces bonnes femmes déjà? Ah, oui. Glamour. Je ne souhaite pas comprendre mais bon, vu l'endroit où je me trouves, je peux passer un bon moment à réfléchir voir même l'éternité. Hum. Où suis-je? Quelle question! Je suis en prison, moi, Innocent. Le pourquoi du comment? Je l'ignore même si je me doutes d'une chose qui aurait une infime chance d'être la raison de mon conditionnement. Il était tard à ce que je pus voir à la pendule accrocher juste en face de ma cellule. Un tic puis un tac, toujours et encore comme si rien ne pouvait l'arrêter à part une petite panne de pile mais généralement, ca arrive que quelque fois, dans des cas rare puisque je me doute bien qu'une pile ne consomme pas tellement d'énergie mais ceci relève un avis scientifique ou plutôt matheux et pour ne rien vous cachez, j'ai horreur des sciences. Je déplaces doucement mon regard bleu foncée qui porterait bien le nom de French Navi dans le langage des couleurs ou bien de Aegeran qui est un bleu un peu plus clair que celui citer précédemment. En bref, je déplaces mon regard encore et encore pour venir le placer sur le bureau d'un des policiers. Celui-ci semblait tout simplement dormir à son poste. Mais qu'elle honte! La seule force de l'ordre de la ville qui s'endort à son poste et qui enferme de pauvre innocent! Je me demandes où j'ai bien put tomber pour qu'on me traite de la sorte! Je suis un humain avant tout, certes avec des attributs félin mais un humain car je vais vous expliquez une chose. Ma mère était un humain, mon père était un humain et le reste de ma famille sont des humains alors pourquoi serais-je un neko?! Autant que je me calmes, ça ne sert strictement à rien de s'énerver de la sorte à part se faire du mauvais sang pour rien et surtout s'épuiser pour rien, pour des futilités qui ne changerons donc jamais ou bien qu'avec beaucoup d'efforts et de difficulté. Poussant alors un long et lourd soupire d'entre mes lèvres, je lâchas doucement les barreaux geler de ma cellule que je tenais avec mes ridicules petites pattes et je reculas de plusieurs pas avant de venir m'assoir dans un coin de ma cellule. Ce coin était certes putride mais il était tout de mieux que l'autre dont je me passerais de commentaire du côté hygiénique comme esthétique. Non que je vais faire à chaque fois mon petit commentaire d'enfant noble capricieux partout où je poserais mon regard, je lève mon regard vers une fenêtre, celle-ci ayant des barreaux bien sûr. Une fenêtre non fermer et de toute manière, vu la fente parcourant la vitre, il serait impossible de la fermer sans que celle-ci casse même si ont essaye de la fermer avec tout le soin qu'on pourrait y mettre. Je doute que les grosses brutes de la police ferme une fenêtre avec délicatesse vu comme il traite les nekos et surtout comment ils les jettent en cellule, ils sont même trop radins pour payer une misérable fenêtre tout comme mettre le chauffage. Ce qui fait qu'avec la pluie et le chauffage sans arrêt éteint, je frisonnes de froid. Je viens doucement poser mes mains sur mes avant-bras avant de doucement les frottaient afin de me réchauffer, que ce soit rien qu'un peu puisque qu'après tout, vu la situation où je suis, tout est bon à prendre mais dans mon cas, hors situation, je trouves cette situation inconvenable pour une personne avec un rang tel que le mien! Mais bien sûr, personne n'écouterais un humain classer par défaut neko pour cause de ses attributs félin. Le temps passe doucement depuis que je me suis installer dans ce coin, soit le temps passe lentement mais pourtant, j'avais l'impression d'avoir pourrit dans ce coin. Je leva mon regard vers la pendule sur le mur et je remarqua qu'une heure s'était écouler depuis. Et voilà que tout à coup, un homme arriva dans le commissariat. L'officier qui était endormit sursautant et se redressant immédiatement en faisant mine de travailler. Je le fixas avancer devant ma cellule, je n'allais pas perdre une telle occasion, et c'est de ma petit voix d'enfant que je lui posa ma question.

-Dites moi officier, pourquoi suis-je enfermer?

Celui-ci sursauta avant de venir me regarder, il ne semblait pas facile de conversation mais j'espérais tout de même une réponse valable à mon enfermement. Mais hélas, la réponse était bien plus putride et ignoble que je ne l'aurais penser. L'homme m'avait fixer un bon moment avant d'éclater de rire tout en croisant ses bras, il riait d'une grosse voix qui m'agacer plus que n'importe quel situation.

-Quelle question! Parce ce que tu es un neko, tient!

[Wahou, le commissariat ! Tu me facilites pas la tâche ! xD Bon allez, tentons ça ! >o<]

Et le voilà qui court, encore, comme cela arrivait souvent lorsqu'il se trouvait dans des quartiers peu sur et qu'il y sentait le moindre danger. Sauf qu'aujourd'hui, il était en ville humaine et que sa course ne dura pas longtemps.

D'ordinaire lors de ses vagabondages parmi les rues où humains et nekos dociles vaquaient à leurs occupations, une attitude calme et une démarche sereine étaient les meilleurs des alliés, les humains ne faisaient pas attention à vous, vous prenant pour un de ces hybrides qu'ils ne considèrent pas mieux que des animaux domestiques, et les autres nekos, eux, étaient en général assez occupés pour ne pas faire attention non plus à leurs congénères, qu'ils soient dociles ou non. En résumé, se promener en ville humaine pour un neko rebelle n'était pas une chose difficile, il suffisait de se tenir à carreaux et ne pas faire de vagues. Voilà un principe auquel Benji se fiait largement... d'ordinaire, encore une fois.
Mais voilà, l'été s'est achevé et l'automne débute avec des températures qui ont tout d'hivernales, autant dire qu'avec un froid pareil, ce n'était pas un temps à laisser un chat dehors !
Cependant, hormis le froid, un autre problème tiraillait le neko depuis quelques temps déjà. La Faim.
Ayant toujours vécut en tant que "rebelle" Benji avait très tôt appris à ne pas faire le difficile et à se contenter de peu, mais ses derniers temps, se nourrir tenait plus du rationnement qu'autre chose, et passer devant toutes ces boutiques aux mets si appétissants... Ben n'était pas un voleur ! Du haut de ses 15 ans, il s'était toujours débrouillé pour mériter sa pitance, même si cela l'amenait parfois à faire des choses dont il n'était pas fier... mais à ce stade, ce n'était plus vraiment du vol, plutôt une question de survie ! Il avait tellement faim et les pâtisseries de cette petite boulangerie sentait si bon... c'en était une telle torture qu'il avait cru que son estomac se retournait dans un tonnerre de gargouillements !
Alors oui. Oui, il avait volé, comme ces autres fois où il avait si faim et pas les moyens de se payer honnêtement à manger...
Certains volaient plutôt d'autres hybrides dans le quartier rebelle, mais avec son petit gabarit, Ben' risquait moins en ville humaine qu'en ville rebelle. Il ne fallait pas se raconter d'histoire sur la belle entraide des hybrides contre l'humanité, là bas c'était dur pour la plupart, alors se faire attraper à piquer de la nourriture... il fallait mieux éviter de voler à plus fort que soi si vous voyez ce que je veux dire !
Enfin, aujourd'hui, ce ne devait pas être son jour de chance...

Il courait donc le petit voleur rebelle et affamé. Du moins il courut quelques mètres qu'on entendait déjà hurler "AU VOLEUR !". Mauvais karma, coup du sort, poisse, destin ? Appeler ça comme vous voulez, mais il fallut qu'il percute à ce moment-là un homme à la stature digne d'un rugby-man et se retrouve les fesses par terre, les précieuses pâtisseries éparpillés autour de lui. Et pourtant, le pire dans tout cela, ce n'est même pas le fait que malgré sa prise de risque de voler il ne put finalement pas avoir le loisir de manger ne serait-ce qu'une bouchée de son malheureux forfait mais qu'en relevant la tête, il remarqua l'uniforme que portait l'homme-mur qu'il avait eu le malheur de percuter.

~~

" Qu'est-ce que c'est que ça ?

- Je l'ai pris en train de voler, il refuse de parler, pas moyen de lui faire cracher le nom de son maitre ! Et il ne porte pas de collier.

- Un rebelle peut-être ?

- Je ne sais pas, on attends de voir si quelqu'un le réclame sinon il part demain avec les autres. "

Rapide échange entre les policiers alors que le Mur entraine son prisonnier qui a l'air bien piteux, les oreilles plaquées en arrière contre son crâne, menotté, et l'air complètement perdu et apeuré.
Un policier ! Lui qui volait si rarement, il avait fallut qu'il tombe sur un policier une de ces fois exceptionnelle où il passait à l'acte ! Parfois il n'y a pas à dire... la vie est vraiment mal faite ! Ou trop bien, selon les points de vue...

Après avoir été libéré de ses menottes, la lourde grille de métal se referma sur lui, le faisant sursauter lui qui avait les nerfs à vif.
Benji, neko rebelle pour qui rien ne comptait plus au monde que sa liberté, peu importait toute les galères qu'il devait subir chaque jour pour la conserver, se retrouvait maintenant enfermer entre trois murs et une grilles aux allures inébranlables. Devant la situation, il ne sut s'il devait hurler de rage, de désespoir, de peur ou bien se laisser tomber à genoux et pleurer en laissant court à sa panique et son affolement le plus total... pour le moment, il restait donc figé, debout dos à la grille, ses oreilles rabattues et son corps recroquevillé sur lui-même, sa tête semblant vouloir disparaitre entre ses épaules pourtant déjà bien courbées.
Les pas résonnant sur le sol s'éloignent, indiquant que le policier n'était plus là, il se retourna lentement pour constater qu'il était bel et bien coincé. Tendant sa main fébrile, ses doigts se refermèrent en tremblant légèrement autour d'un des barreaux de sa prison qui ne lui laissait même pas l'espoir de pouvoir passer au travers. Au contact du métal froid, le jeune neko eu un petit hoquet étouffé, son estomac se nouant douloureusement et son coeur ratant un battement.
Se faire attraper pour une bêtise pareille ? Non ! C'était vraiment trop injuste... on ne devrait pas avoir le droit de priver un être de sa liberté parce que celui-ci était assez désespéré pour voler sa nourriture ! Non, ce n'était même pas ça... il aurait été humain, cela ne se serait pas passé de la même manière... il ne se serait pas pris ses coups quand il s'était fait arrêter - il aurait d'ailleurs surement plusieurs bleus aux bras mais il préférait ne pas regarder pour le moment - il se serait juste fait sermonner... d'ailleurs, s'il avait été humain, il n'aurait même pas eu besoin de voler ! Il ne vivrait pas à la rue ! Il n'aurait pas peur chaque matin en se réveillant et chaque soir en se couchant ! Ses doigts se serrèrent autour des barreaux, ses deux mains accrochées à ceux-ci, les sourcils froncés et la mâchoire crispées, le revoilà à envier ces humains pourtant pas si différents ? Mais sa colère fugace laissa bien vite sa place de nouveau au désespoir d'être enfermé.
Il relâcha alors l'emprise de ses doigts et se recula jusqu'à un mur, se recroquevillant contre ce dernier, les genoux serrés contre son torse et son visage angoissé disparaissant derrière ses genoux, sans réellement remarquer l'autre neko emprisonné avec lui. De toute manière, dans l'état où il était, il n'aurait pas put prononcé un mot tellement sa gorge était serrée.

La réponse du policier me laissa en froid, parce que je suis un neko. Cet idiot ne connait pas la vérité alors pourquoi je me juge t-il ainsi? Je ne point un neko mais un humain avec des attributs félins mais en aucun cas je des instincts et tous ce qui va avec! Je suis un humain rien de plus banal en temps normal mais comme nous allons dire que ma mère à eût la bonne idée de punir le sale scélérat qu'il a insérer la vie en elle c'est à dire moi autrement. J'aurais put encore avoir une vie superbe en naissant tel un humain mais ce n'était pas l'état d'esprit de ma mère, elle ne souhaitait pas avoir un enfant batard et encore un enfant batard avec homme batard de souche et surtout sans honneur. Bien sûr, quand j'emploie cette expression, ce n'est pas pour le terme de colère qui est un juron mais par le véritable qui dénonce un enfant né de l'union de parent non marier. Et dire que seul mes oreilles et ma queue féline sont les défauts qui m'empêche d'avoir eût se bonheur mais finalement, n'est ce pas mieux? Je l'ignore. Techniquement, j'aurais eut une vie d'enfant pourri gâter tel que les autres personnes de mon rang et jamais je n'aurais compris la vérité de la vie, le fait que la justice et injuste. Quoique, ma mère m'aurait sans doute abandonner à ma tante et celle-ci ne m'aurait pas pour autant rejeter en m'envoyer dans une cage puisque je n'étais point un monstre comme elle me l'avait dit. Certes cette histoire est fort compliquer mais après tout, je n'ai rien de mieux à faire à part de penser vu l'endroit où je suis. C'est qui n'y a pas tellement d'occupation dans un cellule, la plus part se faisant des parties de poker pour passer le temps ou bien à ourdir une vengeance tout comme à travailler leur musculation. Des occupations loin d'être pour moi. Je leva doucement ma tête vers les barreaux de la seule fenêtre de la cellule où j'étais pour simplement voir la pluie tomber encore et encore. Contrairement aux autres nekos, je ne crains point la pluie et ceci, non comme je le croyais, ce n'est pas parce que je suis un humain mais parce que j'ai du sang chat et je ne pourrais le nier. J'ai le sang d'un chat qui supporte l'eau et même qui nage, ce qui est tout de même rare pour un neko. Ce chat à pour nom, neko d'iriomote et il vit en général non loin des côtes japonaises, sur des îles ce qui facilite fortement son adaptation à cet habita humide. Tient donc, du bruit? Rien d'étonnant à cela mais un peu plus d'agitation qu'auparavant, que ce passe t-il? Je restai dans mon coin, mes oreilles quiller sur mon crâne bleu pétrole à écouter ou dut moins à essayer d'écouter les paroles au loin, les fortes voix se faisant entendre de loin. Maître? Rebelle? Aurais-je droit à de la compagnie? Apriori oui puisqu'un policier accompagné d'un neko s'approche de ma cellule avant de mettre le neko dans celle-ci. Plus on est de fou, plus on rit comme dit le dicton, n'est ce pas? Ce neko ne semblai pas apprécier son conditionnement provisoire, il était partit se recroqueviller dans un coin mal en point. Oh non, je ne suis pas quelqu'un de sympathique à allait voir les autres tout en disant des niaiseries que mes pauvres oreilles ne pourrait entendre une fois de plus. Je suis quelqu'un de réaliste et j'ignore quand est ce que je retrouverais la liberté mais n'est ce pas mieux finalement? J'ai un toit, c'est déjà ça. Tandis que dehors je n'avais pratiquement rien, pas de maître, pas de toit, pas de quoi me nourrir. Je sentis un léger frisson m'envahir à cause du froid et de humidité de cette cellule. Je me pose des questions, est ce que oui ou non vais-je le voir? Pour lui dire quoi? Pour m'occuper, voilà tout car bien sûr, si je fais quelque chose c'est avant tout pour moi-même car ce n'est pas un secret...Je suis un égoïste de première mais je suis fier de l'être. Allons bon, le temps que je puisse sortir d'ici, autant que je m'occupe comme je peux. Je me redressa sur mes courtes jambes, celle-ci trembla à la fois par la fatigue que le temps que j'ai passer assis. Quand je réussis à stabiliser mes jambes, je m'approcha doucement du neko avant de m'assoir en face de lui, à quelques centimètres. Depuis là, je pouvais mieux le voir. Un neko aux cheveux noir et à la peau mate, un peu, il semblait assez costaud et avec de drôle d'habit. Rebelle ou docile? La meilleure des façons de savoir c'est de lui poser la question.

« Hum. Es-tu un rebelle ou un docile? »

Est ce que j'ai mal commencer pour une première rencontre? J'avoue que je n'ai que très peu l'habitude de parler aux autres et que donc, je ne sais point commencer correctement. Dans un haussement d'épaule, se plia mes jambes pour passer mes bras autour, j'avais un air neutre comme mon habitude avec une légère moue dessiner sur mon visage qui ne change pas non plus de mon habitude. Dois-je vraiment me présenter à ce neko? C'est la moindre des politesses certes, je ne suis point comme tout ces chats de gouttière qui ne savent même pas les bases de la politesse qui est à savoir bonjour, merci, au revoir. Certes je n'ai pas respecter cette règle pour le début mais pour les gens de mon rang tel que moi, je peux ne pas avoir à sortir ces bases dès que j'ouvre ma bouche. Les gens noble ont déjà ces bases dans le sang mais passons ce sujet pour en venir directement à la petite phrase qui prend forme dans ma tête. Non je ne vais pas lui tendre la main pour que celui-ci la serre, après tout, j'ignore où il a traîner, je ne souhaite pas attraper de microbes! Je suis fragile comme une poupée de porcelaine mais si jamais je me casse, je peux facilement être réparer. Cette expression signifie seulement que je suis une personne qui tombe facilement malade mais qui guérit aussi vite.Remarquez, je tombe malade que de maladies commune et facile à soigner tel que le rhume. Bref, ma phrase est enfin former dans ma tête et je laisse mes lèvres porter le message de mon esprit vers se neko qui sera une distraction temporaire.

« Je me nomme Innocent, comte Innocent Phantomhive. Comment te nommes-tu?»

[J'avoue que je n'ai pas choisit le meilleur endroit pour toi mais tu as quand même réussit à t'en sortir. xDD Bref. J'ai pas tellement d'inspiration ce temps-ci en plus d'avoir moins de temps mais j'espère que ça te convient. >.<; Inno est dégueulasse mais bon, il est comme ça.♥]

[c'est bien, ça change des tout doux et tout gentils, et ça donne de quoi faire du rp différents ;p]

Recroquevillé contre le mur froid, Ben repassait les évènements dans sa tête rapidement. Cela ne servait plus à rien de penser à ce qu'il aurait dut faire ou ne pas faire, maintenant il était enfermé là et il n'avait aucune machine à remonter le temps pour empêcher ça, en revanche, il pouvait toujours essayer de trouver une faille, se remémorant ce qu'il avait put apercevoir du commissariat durant son bref trajet jusqu'à sa cellule. Le nombre de portes qu'il avait passé avant d'arriver ici, le nombre de policiers qu'il avait put apercevoir, même les bribes de conversations qu'il avait put entendre, tout était bon à prendre, qui sait ce qui pourrait lui servir pour se sortir de cette situation ? Peut-être rien.. peut-être qu'il ne s'en sortirait pas et que faire ça était inutile ? Non ! Hors de question de penser comme ça! Il fallait rester optimiste et concentré.
Benji capta un léger mouvement dans la cellule, mais il ne releva pas la tête, se doutant qu'il s'agissait de l'autre neko qui bougeait. Tout à sa recherche silencieuse d'une solution pour s'échapper d'ici, il ne réagit pas quand ce dernier s'installa juste en face de lui, il fallut qu'il parle pour qu'il daigne enfin relever la tête.
Néanmoins son interrogation directe le rendit plus méfiant encore. Ses yeux d'un bleu profond se fixèrent sur le neko à l'expression d'indifférence total, ses sourcils légèrement froncés. Le bas de son visage restait caché derrière ses bras qu'il garde enroulés autour de ses genoux. Après que son compagnon de cellule est fini son questionnement, Ben jeta un coup d'œil au couloir qui passait juste devant leur cage, puis de discrètes œillades dans les coins de la pièce. Il ne repéra aucune caméra et il ne semblait pas qu'il y ai de policiers dans le couloir, mais il préféra ne pas prendre de risques. Cependant, devait-il mentir ou juste rester muet ? Si ça se trouve, ce neko appartenait aux policiers et était chargé de faire parler ses compagnons hybrides sans qu'ils ne se doutent de rien ? Méfiance... oui, Ben savait qu'il fallait rester méfiant, il n'avait pas plus confiance dans les hybrides que dans les humains.

Il laissa une longue minute passer sans rien répondre à son interrogation, puis le neko se présenta.
Innocent ? C'était une blague ? D'ordinaire Ben ne jugeait pas les gens, que ce soit sur leur physique ou leur nom, mais là, enfermé pour la première fois en prison et rencontré du même coup un neko nommé ainsi... c'est un peu gros non ? Houlà, ce n'était pas tout, en plus l'innocent n'était rien de moins qu'un compte ! Bah voyons.
Ses sourcils se froncèrent plus franchement, démontrant bien qu'il n'appréciait pas vraiment qu'on se fiche de lui dans cette situation. Dans d'autres circonstances, il aurait surement rit de bon cœur ou ce serait montrer curieux, mais il n'était actuellement pas dans les meilleures dispositions qui soient. Redressant sa tête pour le toiser avec défiance, le reste de son visage ne se dévoilant qu'à cet instant, il prit encore une seconde avant de parler à son tour.
D'après ce qu'il voyait, le neko semblait plus chétif que lui, s'ils devaient en venir à se battre, il aurait donc toutes ses chances. Mais une fois encore, restons méfiant, ce n'était peut-être qu'une apparence pour tromper les gens.

" ... Je m'appelle Benji. "

Il aurait put le titiller en s'auto-nommant Duc ou Prince, mais cela ne lui était même pas venu à l'esprit. Pourtant Prince Benji, ça sonnait plutôt bien, non ? Il en connaissait qui l'aurait encore charrier comme quoi cela faisait nom de chien ! Mais il n'y pouvait rien, c'était sa mère qui lui avait choisit ce prénom, avec son père. C'était la seule chose qu'il gardait d'eux, et il ne le changerait pour rien au monde. Et puis il l'aimait bien son nom !

Détendant lentement ses bras, il inclina légèrement sa tête sur le coté sans lâcher du regard l'œil unique de son interlocuteur.

" Comment un comte se retrouve t-il enfermé en prison ? "

Le ton n'était pas agressif, ni même moqueur, ce n'était pas le genre du garçon, cependant, il gardait une note qui laissait penser qu'il ne le croyait pas.
De un, un comte ne se retrouverait pas en prison, ou en tout cas pas dans une cage aussi miteuse que celle-ci ! Et de deux, depuis quand les nekos avaient des titres honorifiques ? ça se saurait ! Aux dernières nouvelles, ceux de son espèce étaient tout juste bons à servir d'esclaves ou d'animaux de compagnie aux êtres humains.

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